dc.description.abstract | Le but de cette étude était d’évaluer la prévalence des pathologies associée à la malnutrition aigüe sévère chez les enfants malnutris de 6-59 mois. Nous avions mené une étude transversale avec recueil rétrospectif dans le service de pédiatrie de l’hôpital de Tombouctou sur une période d’étude de 12 mois (1er Janvier 2020 au 31 Decembre2020). Au cours de notre étude, la tranche d’âge la plus touché était 12-24 mois soit un taux de 48,8%. La plupart des enfants provenaient du cercle de Tombouctou avec un taux de 83,8%. Le sexe ratio était 1,05 en faveur des garçons. Le marasme était la forme clinique de la malnutrition aigüe sévère la plus fréquente avec 92,5% contre 6,25% de kwashiorkor. Les principaux motifs de consultation étaient la diarrhée (36,25%) ; la toux (20%) ; la fièvre (16,25%) ; le vomissement (10%), la pâleur (6,25%), la difficulté respiratoire (5%) l’anorexie (3,75%) et faibles poids (2,5%) Après une prise en charge selon le Protocole national, 91,25% des enfants étaient sortis guéris ; avec un taux de décès 3,75%. La lutte contre la malnutrition, passe avant tout par la prévention et l’éducation nutritionnelle, reste la clé de cette bataille. Bien entendu, cet effort d’éducation et d’information ne doit pas se limiter aux mères de familles puisqu’on veut modifier certaines habitudes, il faut convaincre l’ensemble des adultes sur les notions d’hygiène alimentaire et d’alimentation aux différents âges. | |