| dc.description.abstract | Introduction : la chloroquine a été abandonnée à cause du taux de résistance élevé de Plasmodium falciparum à cette molécule. De nos jours, les médicaments recommandés pour le traitement du paludisme non compliqué sont les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA). Les études récentes ont montré que les parasites deviennent résistants à ces CTA dans les pays d’Asie. Il y a très peu d’antipaludique en cours de développement. Le but de cette thèse était d’étudier la dynamique des marqueurs moléculaires de résistance de P. falciparum à la chloroquine afin de déterminer la prévalence in vivo à la chloroquinorésistance à Kollé. Méthodologie : Nous avons analysé des échantillons collectés des études antérieures menées à Kollé sur une période de 2001 à 2015. L’analyse moléculaire a été faite par PCR-RFLP. Il s’agissait de rechercher les allèles Pfcrt K76T et Pfmdr-1 N86Y. Résultats : Au total, 652 échantillons ont été analysés. La prévalence globale des allèles mutants Pfcrt K76T et de Pfmdr-1 N86Y étaient respectivement de 72,7% % et 19,8% dans cette étude. Ces prévalences sont restées constantes sur les 12 années (p > 0.05). La résistance in vivo estimé par le GRI était de 35,1%. Conclusion : Au terme de notre étude la tendance de la prévalence de l’allèle mutant du gène Pfcrt était élevée et constante au cours des années à Kollé de 2001 à 2015 cependant la prévalence de l’allèle mutant du gène Pfmdr1 était relativement durant cette même période. Mots clés : Plasmodium falciparum, marqueurs moléculaires, Pfcrt, Pfmdr, Kollé, Mali. | |
