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dc.contributor.authorSissoko, Hamady
dc.date.accessioned2022-08-22T12:24:58Z
dc.date.available2022-08-22T12:24:58Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.other22M197
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/5655
dc.description.abstractLe paludisme est un problème majeur de santé publique au Mali. La connaissance des indicateurs de la maladie dans les différentes zones sont indispensables à l’adaptation de la stratégie de lutte. L’objectif d’étudier le paludisme dans la cohorte de la sérosurveillance de la fièvre hémorragique Lassa à Fakola. Il s’agissait d’une étude transversale dans une cohorte sur le paludisme en zone endémique réalisée de juin à novembre 2021 au CSCOM de Fakola. La cohorte était constituée de 500 volontaires âgés de six mois à 60 ans. Un questionnaire a été administré à tous les volontaires de la cohorte venant en consultation au centre de santé pour la collecte de données cliniques, biologiques et sociodémographiques. Au total 224 personnes dont 117 femmes soit 52,2% et 107 hommes soit 47,8% ont été diagnostiquées positives au paludisme pendant la période d’étude. L’incidence était de 44,8% dans la cohorte, respectivement de 16,8% chez le moins de 5ans et de 9,2% chez les enfants de 5 à 10 ans. Parmi les cas confirmés de paludisme, 70,7% étaient des cas de paludisme simple et 29,3% de paludisme grave. Le taux hémoglobine réalisé chez (28,6%), a montré des cas d’anémie dont 5,6% d’anémie sévère. La fièvre, les maux de tête, les vomissements, les convulsions ont été cités comme signes du paludisme. Plus de 60% des participants avaient une bonne connaissance de la transmission du paludisme par la piqure des moustiques. Les moyens de prévention le plus connu (61,2%) et le plus utilisé (90%) des participants était la moustiquaire imprégnée d’insecticides à longue durée d’action. Presque tous les participants ou tuteurs ont attribué au paludisme le nom « Soumaya ». Les participants ont évoqué entre autres la piqûre d’anophèle femelle et la consommation des aliments riches en graisse comme causes du paludisme. La fièvre, les maux de tête et les vomissements ont été cités comme signes du paludisme. L’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide l’éviction des aliments gras avaient été cités comme moyens de lutte contre le paludisme. Plus de 45% ont fait l’automédication et ont mis 3 jours avant de consulter au CSCOM. La prise de médicament à la maison rallongeait le délai de consultation et était très souvent associe à des formes grave de la maladie.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectSanté publique
dc.subjectSciences sociales
dc.subjectPaludisme
dc.subjectConnaissance
dc.subjectAttitude
dc.subjectPrévention
dc.subjectTraitement
dc.subjectCliniques
dc.subjectFakola
dc.titleConnaissances et attitudes pratiques des volontaires d’une étude cohorte de la fièvre hémorragique de lassa face au paludisme et le profil clinique du paludisme à Fakola, cercle de Kolondieba.
dc.typeThesis


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