dc.description.abstract | Introduction : Le paludisme (malaria en anglais) est une parasitose due à des hématozoaires du genre Plasmodium, transmis par des moustiques du genre Anopheles. Il demeure un problème de santé publique dans les pays tropicaux et principalement en Afrique subsaharienne avec des conséquences socioéconomiques redoutables. Il est l’un des fléaux qui ait traversé des siècles sans perdre son activité. Objectifs : Évaluer la prévalence de l’infection palustre chez les enfants âgés de 5 ans et plus et les adultes pendant la saison de transmission du paludisme en 2019 à Ouelessebougou. Méthodologie : Il s’agissait d’une transversale réalisée dans le cadre d’un essai clinique sur une période allant de septembre à novembre 2019. La population de l'étude est constituée par les adultes et les enfants de sexe masculin âgés de 5 à 50 ans résidant à Ouelessebougou et environnants. Les frottis minces et les lames ont été lus par deux lecteurs indépendants conformément au protocole. Résultats : La majorité des participants consentis et dépistés étaient des femmes à un taux de 54% avec 34,4% d’âge compris entre 10 et 17 ans. Le mois d’Octobre avec 41,5% a été le mois avec l’effectif le plus élevé de dépistés. La prévalence du paludisme était de 47,0% en 2019 dans l’aire de santé de Ouelessebougou. La distribution de l’infection palustre était similaire entre les sexes (50,3% chez le sexe masculin), elle était plus élevée dans la tranche dans la tranche de 11 à 17 ans suivie de celle de 5 à 10 ans soient respectivement 60,7% et 49,2%, les villages de Ntentoukoro, Moussadjiebougou et Tenemambougou représentaient les taux de prévalence les plus élevés du paludisme avec un pourcentage de goutte épaisse positive avec respectivement 63,6% ; 61,1% et 60,7%. La formule parasitaire était dominante à P. falciparum chez le sexe masculin et féminin respective de l’infection palustre et l’infection mixte à P. falciparum et P. ovale avait ainsi dominée au sexe et la tranche d’âge de 30 à 50 était neutre sans infection aux autres espèces et la tranches d’âge 5 à 10 ans avait dominé à 4,5%. L’infection mixte a varié selon le village, soit 12,1% et 3% à P. falciparum et P. ovale à Soussounkoro et Moussadjiebougou, 3,2% à P. falciparum et P. malariae à Morodjambougou et était stable à Ntentoukoro et Zelani soit respectivement 3,6% et 2,3%. La prévalence du portage de gamétocytes était 22% sur un total de 1 044 participants. La goutte épaisse était positive à 24,8% chez le sexe masculin et 24,4% et 24% dans les tranches d’age de 5-10 ans et 11-17 ans Conclusion : nous avons trouvé une prévalence élevée de l’infection palustre à Ouelessebougou particulièrement chez les enfants de la tranche d’âge 05 à 17 ans et le mois de novembre avait représenté la période pic. La prévalence de la gamétocytemie était aussi élevé dans le même groupe d’âge. | |