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dc.contributor.advisorDabo, Abdoulaye
dc.contributor.authorSidibé, Salimata
dc.date.accessioned2019-03-19T00:16:55Z
dc.date.available2019-03-19T00:16:55Z
dc.date.issued2014
dc.identifier.other14M134
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/552
dc.description.abstractEn dépit des gros efforts fournis pour le contrôle de la schistosomose à travers le traitement de masse des populations, peu d'études sont consacrées au changement de comportement, notamment des scolaires, principale cible de la maladie. Le but de notre étude était d'évaluer les connaissances, attitudes/perceptions et pratiques (CAP) des élèves des classes de troisième et quatrième années du cycle primaire en milieux scolaires urbain et périurbain du district de Bamako. Il s'agissait d'une étude transversale prospective descriptive à passage unique. Vingt-neuf écoles couvrant l'ensemble du district ont été sélectionnées selon les images satellitaires. Les écoles ont été ensuite réparties deux strates (I & II) définies en fonction de la distance qui sépare les écoles des cours d'eau (Niger et affluents). La population d'étude était composée par les élèves âgés 8 à 15 ans. Au total 809 élèves dont 436 (53,9 p.100 ) garçons et 373 (46,1 p.100 ) filles ont inclus dans l'étude. La recherche et la quantification des oeufs de S. haematobium ont été faites par la technique de filtration de 10 ml d'urines prélevées entre 10 heures et 14 heures. La prévalence de l'infection due à S. haematobium était de 13,6 p.100 (110/809). Les parents des élèves interviewés étaient des ouvriers dans 57,1 p.100 des cas. La prévalence de la schistosomose déclarée était de 47,2 p.100 (382/809). Parmi les signes cliniques morbides qui accompagnent l'infection due à Schistosoma haematobium dominaient la douleur à la miction (61,8 p.100 ). Interviewés sur les causes de la transmission de la maladie, 5 p.100 seulement des répondants incriminaient la fréquentation des cours d'eau comme source de contamination alors que 79,8 p.100 d'entre eux affirmaient ignorer la cause. De l'avis des élèves interrogés, 96,8 p.100 (781/807) considéraient l'hématurie comme une maladie. Les baignades (51,9 p.100 ) constituaient la principale activité de contact/eau. Au total, 73,8 p.100 (282/382) des élèves interviewés affirmaient avoir informé leurs parents de l'hématurie dont ils souffraient ; parmi les parents avisés, 29,4 p.100 (83/282) ont eu recours au centre de santé, 26,2 p.100 (74/282) à l'automédication, alors 25,5 p.100 (72/282) des parents pas réagi face à la maladie. En rapport avec la prévention de la schistosomose urogénitale, 42,9 p.100 (347/809) des élèves soutenaient que la maladie peut être évitée, parmi lesquels 39,5 p.100 ne savaient pas comment. Il apparait que l'école, 13,5 p.100 et la télévision, 12,0 p.100 étaient les principaux canaux d'information des élèvesfr_FR
dc.subjectSchistosomose urinaire
dc.subjectConnaissances, attitudes et pratiques en santé
dc.subjectHmaturie
dc.subjectEcole
dc.subjectEnfant
dc.titleLa schistosomose uro-génitale : Connaissances, Attitudes et Pratiques en milieux scolaires du district de Bamako.fr_FR


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