| dc.description.abstract | Notre étude s’est déroulée au centre de santé de Référence de la Commune III du district de Bamako. Il s’agissait d’une étude cas/témoins avec collecte rétrospective des données (cas : toutes les parturientes césarisées en urgence dans le service durant la période d’étude ; témoins : constitue toutes les césariennes prophylactiques réalisées dans le service durant la période d’étude) sur une durée d’un an allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017 dans le service de gynéco-obstétrique du CS Réf CIII de Bamako. Elle s’est portée sur 450 cas et 129 témoins. Pendant notre étude nous avons colligé 579 césariennes sur un total d’accouchements de 2303 soit une fréquence de 25,14%. Dans notre étude l’utérus cicatriciel sur bassin limite a été l’indication la plus dominante pour les cas avec 19,6%. Quant aux témoins l’indication majeur fut l’utérus multi cicatriciel avec 31,0%. Nous n’avons pas enregistré de décès maternel, aucune complication d’ordre anesthésique au cours de notre étude. Cependant les complications post opératoires d’ordre infectieuse à savoir la suppuration pariétale (2,7%) dans les cas contre (2,3%) dans les témoins et les anémies constituent notre 2ième complications au point de vue fréquence avec 0,4% pour les cas. Nous avons noté 11 morts nés frais issues des césariennes d'urgences soit 2,4% des naissances contre 0 mort-né des césariennes programmées. En conclusion, la césarienne prophylactique est une intervention chirurgicale qui permet d’améliorer le pronostic maternel et périnatal contrairement à la césarienne faite en urgence à chaque fois que l’accouchement par voie basse comporte un risque maternel et ou foetal. Mots clés : Césarienne, urgence, prophylactique, facteurs de risque, pronostic materno foetal, CSRéf CIII, district de Bamako. | |
