dc.description.abstract | Introduction : Pour mieux appréhender la dynamique de la transmission du paludisme, des connaissances de base en entomologie et parasitologie sont indispensables à l’élaboration de stratégies de lutte antivectorielle et antiparasitaire pour juguler ce fléau. L’objectif de cette étude est d’évaluer les paramètres entomo-parasitologiques en fonction des saisons dans une zone d’endémie palustre. Méthodes : Les moustiques ont été collectés mensuellement par spray-catch de janvier à décembre 2018 pour la collecte des paramètres entomologiques. Un passage transversal de la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) a été effectué en début et fin de saison pour la collecte des données parasitologiques. Résultats : Quatre mille cinq cent cinquante-quatre (4554) Anopheles gambiae sl ont été collectés avec une densité moyenne de 13,02. Le taux d’infection moyen était de 2,1%, un taux d’agressivité moyen de 77,54 piqûres par personne par mois au cours de la période d’étude avec un TIE moyen de 1,64 piqûres infectantes par personne et par mois. La prévalence de l’infection ne variait pas en fonction du sexe ; cependant, elle plus était élevéeIntroduction : Pour mieux appréhender la dynamique de la transmission du paludisme, des connaissances de base en entomologie et parasitologie sont indispensables à l’élaboration de stratégies de lutte antivectorielle et antiparasitaire pour juguler ce fléau. L’objectif de cette étude est d’évaluer les paramètres entomo-parasitologiques en fonction des saisons dans une zone d’endémie palustre. Méthodes : Les moustiques ont été collectés mensuellement par spray-catch de janvier à décembre 2018 pour la collecte des paramètres entomologiques. Un passage transversal de la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) a été effectué en début et fin de saison pour la collecte des données parasitologiques. Résultats : Quatre mille cinq cent cinquante-quatre (4554) Anopheles gambiae sl ont été collectés avec une densité moyenne de 13,02. Le taux d’infection moyen était de 2,1%, un taux d’agressivité moyen de 77,54 piqûres par personne par mois au cours de la période d’étude avec un TIE moyen de 1,64 piqûres infectantes par personne et par mois. La prévalence de l’infection ne variait pas en fonction du sexe ; cependant, elle plus était élevée chez le sexe masculin et il n’y avait pas de différence significative pendant les deux passages. On observait une différence statistiquement significative (p< 0,001) entre les prévalences de l’infection par classe d’âge pendant les deux périodes de l’étude et la classe d’âge de 10-15 ans était la plus affectée en début et fin de saison. L’indice gamétocytaire (IG) ne variait pas avec le sexe. On enregistrait une variation statistiquement significative de l’IG en début et fin de saison et la classe d’âge de 10-15 ans était la plus touchée. P. falciparum (99%) constitue l’espèce plasmodiale la plus rencontrée. Conclusion : Les paramètres entomologiques mesurés prouvent de la pérennité de la transmission palustre à Dangassa ainsi que de l’importance de l’endémicité de cette zone. Les paramètres parasitologiques confirment la saisonnalité de la transmission du paludisme et montrent que les enfants d’âge scolaire sont les plus exposés. | |