dc.description.abstract | Introduction : Parmi les principales causes de décès dans le monde, la violence volontaire se définit comme étant une menace ou l’utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre soi-même, contre autrui, contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, un décès, des dommages psychologiques, un mal développement ou des privations ; sont exclus de cette définition les incidents accidentels, comme la plupart des blessures de la route et des brûlures. Objectif : Notre objectif a été d’étudier les violences volontaires au CHU du Point G. Méthodologie : Cette étude, déroulée de janvier 2017 à mars 2021 était rétrospective, prospective et descriptive portant sur les patients victimes de violences volontaires admis au CHU du Point G. Résultats : Pendant notre étude, le CHU du Point G a admis 26358 patients dont 103 cas de coups et blessures volontaires soit une fréquence 0,4% ; la tranche d’âge 15-20 ans était la plus concernée avec 31,1% ; Le sexe masculin était majoritaire avec 71,8% et les élèves/étudiants étaient les plus exposés avec 25,2%. Les victimes étaient venues d’elles-mêmes dans 54,4%, et 40,8% des victimes avaient été référées. Les armes blanches étaient en cause dans 44,7% des cas et les armes à feu étaient en cause dans 9,7%. Les plaies représentaient 47,6%, les agressions siégeaient sur l’abdomen dans 26,1%. Le traitement chirurgical représentait 37,9% des cas ; 57,3% de nos victimes avaient un traitement à base d’antalgiques, antibiotiques, sérovaccination. Conclusion : Les violences volontaires constituent un problème majeur de santé publique courant et grave affectant chaque année de milliers de personnes. Celles-ci sont soumis à divers facteurs agissant dans des contextes économiques, socio-culturels et politiques. Les professionnels de santé ont un rôle important à jouer dans l’accompagnement et le suivi des victimes. Ainsi, le combat de ces violences commence par la sensibilisation des populations. | |