Atrésie intestinale dans le service de chirurgie pédiatrique du CHU Gabriel Touré.
Résumé
Il s’agissait d’une étude rétrospective et prospective réalisée du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2018 chez tous les nouveaux nés admis et opérés pour atrésie intestinale. Elle s’est déroulée sur une période 7 ans de janviers 2012 au décembre 2018. L’objectif principal était d’étudier les aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique des atrésies intestinales dans le service de chirurgie pédiatrique du CHU Gabriel Touré. Durant la période d’étude, nous avons colligé 385 cas d’occlusion néonatale parmi lesquels il y avait 50 cas d’atrésie intestinale. Ce qui a représenté 13% des occlusions néonatales. L’atrésie intestinale est pathologie rare dans notre pratique quotidienne. Un diagnostic précoce et une prise en charge rapide amélioreraient nos résultats. Le sexe féminin était le plus présenté ;56% de cas avec un sexe ratio de 0,78. Le tranche d’âge était précoce (0-7 jours) soit 66% avec des extrêmes de 1 à 6 jours. Le diagnostic était évoqué devant les signes d’occlusion néonatale (absence d’émission du méconium, distension abdominale et les vomissements). L’ASP est demandée ainsi que les bilans biologiques et la réanimation néonatale pour corriger les troubles hydro électrolytiques. La technique la plus utilisée était l’excision du diaphragme soit 44% de cas. Les suites étaient favorables dans 46%de cas ; la suppuration pariétale était la plus présentée des complications post opératoires et le décès était de 54%. Seul un diagnostic et une prise en charge précoce avec des bonnes conditions de travail pourraient améliorer le pronostic.