| dc.description.abstract | L’épidémiologie du paludisme varie non seulement d’un facies épidémiologique à un autre mais aussi d’une année à une autre. Au cours de cette étude, notre objectif était d’évaluer les indicateurs palustres au cours de quatre années de transmission palustre tout en prenant en compte des variants du globule rouge (HbAS, HbAC, groupe sanguin ABO, déficit en G6PD et alpha-thalassémie) comme covariates. Au cours des saisons de transmission 2008, 2009, 2010 et 2011, nous avons entrepris une étude prospective de cohorte dans les villages de Bozokin, de Fourda et de Kéniéroba situés tous dans la commune rurale de Bancoumana, district sanitaire de Kati. Au total, 3953 enfants âgés de 6 mois à 17 ans ont été inclus dans l’étude. Nous n’avons pas observé de variation significative concernant les indicateurs palustres étudiés d’une année à l’autre sauf en 2009 où nous avons noté une augmentation des accès palustres de la densité parasitaire moyenne. Nous avons observé une prévalence élevée des polymorphismes du globule rouge dans notre population d’étude. Ainsi, la prévalence du trait drépanocytaire 10,02% d’HbAS alors que celle de l’HAC était de 7,69%. La fréquence du déficit en G6PD était de 15,4%, avec respectivement 10,2% d’hétérozygotes et 5,2% d’homo-/hémizygote. De tous ces polymorphismes étudiés, seuls l’ HbAS et le déficit en G6PD dans sa forme hétérozygote étaient associés à une réduction du risque de paludisme et à une densité parasitaire réduite. | |
