dc.description.abstract | Le prolapsus génital est une pathologie peu étudiée en Afrique, particulièrement
au Mali. Il est bénigne et souvent handicapant.
L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques des
prolapsus génitaux, les techniques chirurgicales et le pronostic au service de
gynécologie du CHU GABRIEL TOURE.
Il s’agissait d’une une étude transversale, prospective concernant les femmes
opérées dans notre service pour prolapsus génital. N’étaient pas incluses les
femmes opérées hors du service, les dossiers non exploitables
La fréquence du prolapsus était de 12,71%.
L’âge moyen était de 50,80 ans avec un extrême de 15 et 98 ans,
La parité moyenne était de 4, 12 % avec 47,7 % des grandes multipares.
La masse vulvaire et la masse vulvaire était le principal motif de consultation
soit 94,5% et 25,71%. La cystocèle associée à hysterocèle était le type de
prolapsus majoritaire avec 89,5%.
L’intervention par voie basse a été pratiquée dans 95,8%, elle a été associée à la
voie haute dans 4,2% ; la TOP avec hystérectomie était la plus pratiquée avec
70,5%.
La durée moyenne d’hospitalisation était de 4 jours.
Les complications infectieuses ont été retrouver dans 0,42% des cas et 3%
complication en peropératoire a été observé. Notre étude retrouvait un bon
résultat anatomique soit 96,8% de bon résultat fonctionnel et les patientes étaient
très satisfaites dans 98,62%.
Dans notre étude il existait une corrélation entre la classe (stade) du prolapsus
génital et le type de chirurgie.
Le prolapsus génital est souvent diagnostiqué au stade avancé au Mali. Chez les
femmes âgées, la voie basse avec cure de chaque compartiment prolabé reste
une bonneindication. Le taux de résidive était de 4,6%. | fr_FR |