Etude de la cicatrisation des plaies opératoires au service d’urologie du CHU Gabriel Touré.
Résumé
La cicatrisation cutanée est un phénomène biologique très complexe, dynamique pour rétablir le plus rapidement possible l’intégrité et l’homéostasie de la peau. La problématique de la cicatrisation est peu étudiée dans nos contrées et très peu de données sont disponibles sur son observation. L’attention étant plutôt attirée sur ses complications comme le retard de cicatrisation ou son corolaire, les infections postopératoires, notre objectif était d’étudier la cicatrisation des plaies opératoires au service d’urologie du CHU GT. Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive sur 12 mois chez des patients éligibles. Ces données concernaient la durée de la cicatrisation, la complétude du kit de pansement, les données biologiques et la nature des interventions. Notre série était majoritaire masculine (92% d’homme et 8% de femmes) avec un âge moyen de 62 ans. La grande majorité (97,2%) a cicatrisé en 21 jours et, la minorité (2,8%) ayant eu un retard de cicatrisation avait des antécédents de diabète (46,2%), de bilharzioses (7,7%), d’hypertension artérielle (7,7%) et de drépanocytose (7,7%). Tout le sujet avait un kit complet de pansement. L’adénectomie, la cervicotomie, la cystolithotomie ont été les interventions les plus pratiquées. La cicatrisation était donc effective dans notre étude mis à part les quelques cas de retard de cicatrisation (2,8%) qui reste l’apanage des facteurs de risque tel le diabète.