L’IVT au CHU-iota en 2021 a propos de 201 patients
Résumé
Introduction : Les injections intra-vitréennes (IVT) d’un médicament visent à obtenir rapidement des concentrations efficaces supérieures à celles qui seraient obtenues par une injection péri-oculaire ou intraveineuse. Depuis 1945 les principales molécules injectées dans le vitré sont les antibiotiques, les corticoïdes, et surtout les anti-VEGF qui ont transformé les modalités de prise en charge des nombreuses pathologies vitréorétiniennes.
Méthodologie : Nous avons réalisé une étude observationnelle ambidirectionnelle de 21 mois, du 1er janvier 2020 au 30 septembre 2021. Nous avons inclus par échantillonnage non probabiliste tous les patients consentants, admis pour l’IVT au CHU-IOTA.
Résultats : Durant notre étude, 201 patients étaient colligés sur 30739 patients reçus en consultation. La fréquence hospitalière des IVT était de 0,27%. Il y avait 111femmes et 90 hommes. Le sex-ratio H/F était de 0,82. Le nombre des patients qui ont reçu l’IVT d’antibiotique était de 135. Des antis VEGF ont été injectés chez 64 patients. Deux patients ont reçu des corticoïdes en IVT. Les complications fréquemment rencontrées étaient la douleur au moment de l’injection (94,03%), l’HTO (11,94%) et la cataracte (7,46%).
Discussion : L’apport des IVT, dans le traitement des maladies du vitré et de la rétine, est extra-ordinaire. Depuis 1945, les indications de l’IVT ne cessent de se diversifier. La rigoureuse observation des règles d’asepsie et de bonne pratique, met à l’abri des complications infectieuses.
Conclusion : Les IVT nous ont permis de traiter efficacement diverses maladies du vitré et de la rétine. Les IVT font partie des actes opératoires mineurs ; elles doivent donc être traitée avec le même sérieux qu’une opération.