Issue des malades guéris du COVID-19 au centre de prise en charge Hospitalo-Universitaire du Point G et l’évaluation d’une possibilité de suivis à l’aide d’outils technologiques : (Application sur téléphone).
Résumé
Notre étude était une étude descriptive prospective au regard du caractère dynamique de la pandémie à COVID19. Elle a porté sur les cas de la maladie à coronavirus observés depuis le début de l’épidémie au Mali et les cas dépistés et guéris en cours de suivi par le centre de traitement du CHU de l’hôpital du Point G au Mali et la possibilité du déploiement d’une application par téléphonie mobile. L’étude s‘est déroulée du 10 mai à fin octobre 2020. Le but de ce travail était d’étudier les moyens déployer pour la prise en charge des malades atteints du COVID- 19, leurs issues après la guérison du Centre Hospitalo-Universitaire du point G ; ainsi que de mesurer une possibilité de suivi de ces posts-Covid par une application sur téléphone. Cette étude nous a permis de mieux appréhender les perceptions et pratiques de prévention pour la riposte de la maladie à Coronavirus 2019 (COVID-19) ; les moyens mobilisés (médicaux, thérapeutiques, paramédicaux, communicationnels..) au profit des malades guéris à leur sortie du centre de pris en charge, on a également pu rapporter les principales symptômes manifestés chez les patients atteints du COVID ; l’interaction sociale et professionnelle chez les malades après leur guérison à domicile ainsi que l’évaluation de la possibilité du déploiement d’une application sur téléphone mobile afin de procéder à temps réel le suivi des malades guéris par un système de messagerie instantané de façon effective. Nous avions enregistré 100 cas de malades guéris du COVID-19. Tous les patients colligés dans notre étude étaient âgés de plus de 14 ans, avec une moyenne d’âge de près de 42 ans ; d’où l’idée d’une immuno résistance chez les plus jeunes âges. Le sexe masculin était majoritaire, avec 64% des cas et un ratio de 1,78. Concernant le degré d’information sur la maladie avant l’hospitalisation on avait 91% des patients qui avaient étés informé sur le COVID-19. Parmi lesquels 33% étaient très bien informés ; 34,1% bien informés et seulement 3,3% pas informés. Le dépistage était uniquement de type Oropharyngé. Parlant des symptômes mobilisant à la consultation et entrainant le reflexe aux personnels de santés de penser au diagnostic du COVID-19 ; la fièvre était le plus représenté avec 24% suivi de l’anosmie qui était à 21%. Les Toux avec expectoration était à pied égale avec la dyspnée respiratoire, ils représentaient 10% ; puis la toux sèche, les prurits et maux de gorge ont été à 9%. L’asthénie et la myalgie représentaient 5%, la Rhinorrhée à 4%, la céphalée à 2%. Il n’avait presque pas de trouble digestif car elle était à 1%. Ceux-ci pourraient s’expliquer par la Charge virale et les troubles d’infections respiratoires aigües voir sévères chez nos patients. Les autres signes cliniques trouvés chez nos patients étaient la tachycardie, polypnée et les vertiges. Tous nos enquêtés pendant leur hospitalisation prenaient la Phosphate de chloroquine250mg + Azithromycine 250mg + Paracétamol 500mg. La durée d’hospitalisation moyenne était de 11,99 ± 4,957 jours avec des extrêmes de 5 et 36 jours, avec une plus forte fréquence pour la durée de 8 à 14 jours (68%). Tous nos patients ressentaient une évolution de leur état. En ce qui concernait la Qualité de prestation et comportements des soignants 91% étaient très satisfait et 9% satisfait ; On a eu un taux de 46% de plaintes après l’exeat des patients sur leur tableau clinique. La plainte majeure était la dyspnée d’effort avec 19,6% suivi de la fièvre, les céphalées et mal de gorge représentaient 17,4%, la douleur thoracique a été 15,2%, l’asthénie 13% et la toux grasse ou sèche étaient à 8,7 % et enfin l’anosmie et l’insomnie successivement à 8,7%. Les autres signes n’ont pas été très représentés ceux-ci s’expliquaient par la persistance de certains signes même après guérison et le type de pathologie que représentait la Covid-19 (pneumopathie) avec cette nouvelle forme de coronavirus de 2019 (Covid-19). Car ces plaintes faisaient référence à des troubles des voies respiratoires.