Prostatite chronique : Aspects Cliniques, Paracliniques et Thérapeutiques chez les sujets jeunes au service d’urologie du C.H.U Gabriel Touré
Résumé
Nous rapportons le résultat d’une étude prospective sur la prostatite chronique au service d’Urologie du CHU Gabriel TOURE allant du 02 Février 2019 au 26 Juin 2020, soit 16 mois portant sur 106 cas. Les résultats obtenus ont été les suivants : -La prostatite chronique représente 1,46% de l’ensemble des consultations en Urologie et 32,57% pour notre étude. L’âge de nos patients variait entre 20 et 30 ans, avec une moyenne de 25 ans et une classe d’âge dominante de 20 à 30 ans. Le motif de consultation était dominé par l’éjaculation précoce soit 50%. Les signes les plus rencontrés ont été : -Pour les troubles urinaires, écoulement urétral 31,1%. -Pour les troubles sexuels, les troubles de l’éjaculation ont été dominantes, soit 57,5%. -Pour les troubles algiques, les douleurs du bas ventre, testiculaires et pelviennes ont été des maîtres symptômes (55,7% ; 18,9% et 13,2%). -L’ECBU et l’épreuve de Meares et Stamey, ont mis en évidence quelques germes (34/106, soit 32,07% de prostatites chroniques bactériennes) et la présence de leucocytes (35/106, soit 33% de prostatite chroniques inflammatoires non bactériennes). -L’échographie prostatique permettre de mettre en évidence un grand nombre de calcifications prostatiques synonymes de prostatites chroniques.Les germes les plus fréquents étaient Chlamydiae Trachomatis et Escherichia coli. -Les fluoroquinolones ont été les plus utilisées au cours du traitement médical et associé à des anti-inflammatoires, antalgiques. A savoir que quelques échecs ont été constatés, soit 33%. Mots clés : clinique, paraclinique, thérapeutique, prostatite chronique, Bamako, Mali.