Cancer de la prostate : Modifications cliniques, biologiques et de qualité de vie après castration au CHU Point G.

Abstract

Introduction : Le but de notre étude était d’étudier les modifications cliniques, biologiques et de la qualité de vie après la castration au service d’Urologie du CHU de Point G. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective longitudinale et descriptive portant sur 32 patients au service d’Urologie du CHU de Point G. Elle s’est déroulée sur une période d’un an allant 1er janvier au 31 décembre. Résultats : L’âge moyenne était de 72 ans. La symptomatologie était dominée par les troubles du bas appareil urinaire (pollakiurie, brûlures mictionnelles, dysurie …). Le PSA était inférieur à 50 ng/ml chez 6% des malades avant castration, puis 33% un mois après castration et est restée inférieur à 50 ng/dl chez l’ensemble des malades évalué à 6 mois après castration. La testostéronémie était supérieure à 1 nmol/ml chez 75% des malades avant la castration ; Un mois après il l’était inférieure chez 83% les malades et a continuée à décroitre (inferieur a 0,5 nmol/ml) chez tous les malades évalués à 6 mois après la castration. Tous nos malades étaient classés T4 selon la classification TNM avec des atteintes ganglionnaires ainsi que des métastases (os et poumons). La qualité de vie était mauvaise chez environ 56% des malades avant la castration puis chez 50% 1 mois après castration et 33% au 6 mois après castration. Conclusion : L’amélioration clinique, paraclinique et de la qualité de vie des patients atteints de cancer de la prostate par la castration est comme décrite dans la littérature