La fréquence et l’impact liés aux troubles électrolytiques chez les hospitalisé(e) dans le service de Rhumatologie du CHU point G
Résumé
Nous avons effectué une étude rétro-prospective et descriptive du mois de juin 2018 au mois de Mai 2021, au cours de laquelle nous avons recensé 65 cas de trouble hydroélectrolytiques. La tranche d’âge la plus représentée a été 60 ans et plus avec une fréquence de 58,5%. Le sexe féminin représentait 61,5% soit un sex-ratio de 0,42. Les patients de bas niveau socioéconomiques étaient les plus représentés avec un pourcentage de 44,6%. L’HTA était l’antécédant le plus retrouvé soit 43,1%. Les signes cliniques étaient polymorphes et restent dominés par les plis de déshydratations soit 52 ,3% des cas. Il y’avait une hyponatrémie dans 47,61% ; une hypernatrémie dans 3,1%, 6,1% d’hyponatrémie et 9,2% d’hypernatrémie. Une hypocalcémie 55,3% et une hypercalcémie 9,2%, puis une hypocalciurie 6,1% et une hypercalciurie 9,2% Une hypokaliémie était retrouvée dans 43,1%, une hyperkaliémie dans 3,1% Une hypokaliurie dans 7,6%. Une hypochlorémie chez 6 patients et une hypochlorémie chez un patient. Le vomissement était la cause la plus fréquente (35,3%), le traitement obéirait le plus souvent aux protocoles de correction des troubles électrolytiques. L’évolution était marquée par une rémission dans 46,2%des cas, le décès a concerné le sujet âgé 50% environ