| dc.description.abstract | L’objectif de notre étude était d’étudier les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutive des co-infections VIH-hépatites virales B et C en hospitalisation dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales (SMIT) du CHU du Point G. Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique de 1 an ( mars 2020 à février 2021) chez les patients hospitalisés dans le service des maladies infectieuses et tropical du CHU du Point G, incluant les patients hospitalisés co-infecté par le VIH, le VHB et/ou le VHC, ainsi que les patients consentant à participer notre étude. Nous avons répertorié 39 patients sur les 203 qui répondait à nos critères d’inclusions, soit une fréquence de 16,7% pour la co-infection VIHVHB, 3%, 3% pour la co-infection VIH-VHC et 0,5% pour la triple co-infection VIH-VHBVHC. La tranche d’âge [31 – 45] était la plus représenté avec respectivement 44,1 % pour la co-infection VIH-VHB, 50% pour la co-infection VIH-VHC. La moyenne d’âge : 42,05± 12,81 ans avec des extrêmes de 15 et 75 ans. Le sexe masculin était le plus représenté dans la co-infection VIH-VHB avec 64,7% des cas tandis que le sexe féminin le plus représenté dans la co-infection VIH-VHC avec 66,7%. La toxoplasmose du SNC était la pathologie opportuniste la plus retrouvée soit 35,3% et 33,3% des cas respectivement dans les co-infections VIH-VHB, VIH-VHC. La description clinique des hépatites B et ou C chez les patients infectés par le VIH est la même que chez les immunocompétents au VIH. Le VIH type 1 a été le plus retrouvé et la majorité des patients avait un taux de CD4 inferieur a 200 cellules/mm3 et une charge virale détectable. L'infection par le VIH peut favorisée la survenu des complications des hépatites notamment la cirrhose et ou le carcinome hépatocellulaire. Les thérapies antirétrovirales combinées (CART) et les antiviraux directs sont clairement bénéfiques pour les patients. | |
