| dc.description.abstract | Les contusions abdominales représentent un motif de consultation important aux urgences de chirurgie digestive. Elles sont le plus souvent secondaires aux accidents de la voie publique. Leur prise en charge initiale est primordiale. Le traitement peut être chirurgical ou non, dans tous les cas il doit être mené par des équipes pluridisciplinaires spécialisées. Objectifs : Déterminer la fréquence des contusions abdominales, déterminer les aspects diagnostiques et thérapeutiques, analyser les résultats du traitement. METHODOLOGIE : Il s’agissait d’une étude rétrospective allant de janvier 2017 à décembre 2020 soit une durée de 4ans.Cette étude a été réalisée dans le service de chirurgie générale de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes. Etaient inclus dans cette étude les patients admis aux urgences pour contusion abdominale isolée ou non, et qui ont été pris en charge dans le service de chirurgie générale. RESULTATS : Au bout de 4 ans nous avons colligé 42 cas. Soit 2,6% des hospitalisations et 44,2% de l’ensemble des traumatismes abdominaux. Il s’agissait de 39 hommes et 3 femmes dont l’âge moyen était de 21,3 ans avec un écart type de 12,6 ans. La tranche d’âge la plus touchée était 8-20 ans. 59,5 % de nos patients provenaient du cercle de Kayes. Les élèves et étudiants étaient les plus exposés 35,7% suivis des cultivateurs 21,4%. L’étiologie était dominée par les AVP 57% suivis des accidents du sport 16,7 %. Sur le plan clinique, la douleur abdominale était au premier plan (100%), suivis de défense abdominale localisée (64,3%), pâleur conjonctivale (45,2%), distension abdominale (42,8%) des cas. Le groupe sanguin, le rhésus, le taux d’hémoglobine ont été recherché de façon systématique. L’essentiel de l’imagerie médicale était dominé au premier plan par l’échographie abdominale suivie de l’ASP. Les lésions les plus observées ont été celles de la rate (21,4%), du foie (21,4%) et du jéjunum (9,5%). Le traitement non opératoire a été effectué dans 47,6% des cas avec succès et traitement opératoire dans 42,9% des cas. Les suites opératoires ont été simples dans 72,2 % des cas. La mortalité globale a été de 7,1%. | |
