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dc.contributor.authorSanogo, Oumou Madani
dc.date.accessioned2021-08-11T07:23:55Z
dc.date.available2021-08-11T07:23:55Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M172
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4748
dc.description.abstractL’infection à VIH peut être classée aujourd’hui comme une maladie chronique avec l’avènement de la trithérapie antirétrovirale qui a fortement contribué à prolonger l’espérance de vie des PVVIH. Cependant cette chronicité de la maladie va laisser place à une nette augmentation de la fréquence des IO comme la candidose. D’où la nécessité de mettre à jour les connaissances sur ces pathologies associées au VIH afin d’adopter les mesures et pratiques adéquates pour leur meilleure prise en charge en milieu hospitalier. C’est le but de cette étude initiée dans le service des maladies infectieuses et tropicales du CHU Point G de la période allant de Juillet 2020 à Septembre 2020. Il s’agissait d’une étude transversale descriptive avec recueil prospectif des données. Sur les 74 patients hospitalisés durant notre période d’étude, 60 avaient une candidose digestive soit une fréquence de 88%. La tranche d’âge modale était celle de 41-60 ans avec un âge moyen de 41,4± 11,8. Dans notre étude nous avons une prédominance féminine de 51,7% soit un sex ratio de 0,94. Nous avons noté une fréquence des femmes au foyer de 31,7% ; 60% de nos patients vivaient en milieu urbain. L’infection à VIH1 représentait 96,7% des cas et la majorité des patients soit 43,3% étaient au stade IV de l’OMS et 89,4% étaient classés au stade C selon la classification CDC. L’examen général de nos patients a noté une altération de l’état général chez 56,7% des cas, une dénutrition chez 61,7%. A l’examen physique nous avons trouvé des dépôts blanchâtres chez 88,3% des cas, une perlèche labiale chez 18,3% des cas, une diarrhée chez 25% et une dysphagie chez 13,3% des patients. Sur le plan biologique, l’hémogramme a montré des anomalies telles que l’anémie microcytaire chez 48,7%, une leucopénie chez 28,6%, et une thrombopénie chez 31,9% des patients. Nous avons trouvé une positivité de 85% à l’examen direct. C.parapsilosis était le germe le plus fréquemment rencontré soit 28,2%. A l’antifongigramme, C. ciferii et C. guilliermondii présentaient les plus de résistance soit respectivement 83% et 29%. Les autres germes étaient plus sensibles aux antifongiques testés. L’antifongique le plus utilisé lors de notre étude était le fluconazole soit 55%. L’ARV le plus utilisé était le Trioday soit 67,7%. En conclusion, devant la fréquence élevée des candidoses digestives, il faut penser à faire un examen clinique complet chez les PVVIH lors de leur suivi ainsi que pendant leur hospitalisation
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectVIH/SIDA
dc.subjectCandidoses digestives
dc.subjectMaladies infectieuses
dc.subjectAntifongiques
dc.titleCandidoses digestives chez les PVVIH au SMIT du CHU Point G : Aspects épidémiologique, clinique, étiologique et thérapeutique
dc.typeThesis


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