| dc.description.abstract | Les soins prénatals sont d’une très grande importance dans la lutte contre la mortalité maternelle. Ils permettent de prévenir ou de traiter les complications liées à la grossesse et ou à l’accouchement. Nous avons réalisé une étude transversale du 03 au 21 Novembre 2019 dans le district sanitaire de San afin d’évaluer l’utilisation des services de CPN par les femmes enceintes ayant un paludisme présomptif. L’étude a porté sur 2195 participantes, mais pour l’évaluation de la fréquentation des services de soins prénatals, les données de 1814 femmes ont pu être analysées. L’âge moyen des participantes était de 25,8 ans avec des extrêmes allant de 15 à 47 ans. Presque la totalité des participantes étaient mariées soit 97,41%, et 59,91% étaient non instruites. Dans notre population d’étude les participantes faisant recours à au moins une CPN étaient de 80,7%. Celles vivant dans les ménages ayant pour chef de ménage un salarié (OR = 9,10 ; p<0,0022) ou un commerçant (OR= 2,26 ; p<0,0010) avaient plus de chance de fréquenter la CPN. Les participantes ayant un niveau d’instruction primaire (OR= 2,04 ; p<0,042) ou Medersa (OR= 1,80 ; p<0,043) avaient également plus de chance de fréquenter la CPN. Le coût élevé de la CPN, le refus du mari ou de la famille, et la préférence des accoucheuses traditionnelles au prestataires médicaux étaient les principaux obstacles énumérés par les femmes n’ayant pas fait recours aux services de CPN. Une proportion de 76,57% avait reçu au moins une dose de TPIg-SP. Le paludisme présomptif au cours de la grossesse était rencontré dans 1224 cas soit une proportion de 56% ; le plus grand nombre (74/240) d’épisode de paludisme présomptif était rencontré chez les primigestes. | |
