dc.description.abstract | Il s’agit d’une étude prospective, analytique et transversale allant du 01 janvier au 31 décembre 2020 dans le service de réanimation polyvalente du CHU Gabriel TOURE. Notre objectif, c’était d’étudier l’utilisation des catécholamines dans les états de choc. Durant la période d’étude ;402 patients ont été hospitalisé et 55 (13,68%) ont présenté un état de choc. La tranche d’âge de 15-30 ans était la plus représentée (34,5%) ; l’âge moyen était de 39,9 ± 15,3. Le sexe féminin était le plus représenté (58%) avec un sexe ratio de 0,719. Les patients provenaient essentiellement du bloc opératoire d’urgence (47,2%) Le post-op était le motif d’hospitalisation le plus représenté 45,5% L’hématome rétro-placentaire a représenté 27,3% des étiologies suivi du polytraumatisme et de la péritonite qui ont représenté à chacun d’eux 26,3%. L’hypotension était retrouvée chez 72,8% qui était le signe clinique le plus retrouvé. A l’admission 90,9% des patients ont présenté un état de choc contre 9,1% qui l’ont présenté au cours de l’hospitalisation. Le choc hypovolémique et le choc septique étaient les plus fréquents avec respectivement 56,4% et 32,7% ; aucun cas de choc anaphylactique n’a été admis au cours de notre étude. Cinquante un patient 92,7% ont bénéficié d’un remplissage vasculaire ; 83,7% ont reçu des cristalloïdes et 9,1% ont reçu des colloïdes (gélofusine seule colloïdes utilisée). La transfusion a été effectuée chez 54,54%. La noradrénaline et l’adrénaline ont été les seules catécholamines utilisées avant l’admission et 67,27% des patients ont bénéficié ; la noradrénaline et la dobutamine ont été les seules catécholamines utilisées pendant l’hospitalisation. La noradrénaline était la catécholamine de première intention dans tous les états de choc sauf le choc cardiogénique ou c’était la dobutamine des cas ; 16,36% des patients ont bénéficié d’une association. La durée moyenne de prescription des catécholamines était de 23,38 ± 20,321 heures avec les extrêmes de (2 à 120H). Dans notre série 27 patients sont décédés soit un taux de létalité de 40,09% et u taux de mortalité de 6,7%. Les facteurs liés au mauvais pronostic étaient : La pression artérielle, le type de choc (cardiogénique et mixte) ; noradrénaline≥4mg/h ; association de catécholamines | |