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dc.contributor.authorMonkam Ngoudjo, Jaurel Brunel
dc.date.accessioned2021-07-26T12:57:22Z
dc.date.available2021-07-26T12:57:22Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M105
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4712
dc.description.abstractLe pronostic actuel de l'infection à VIH s'est considérablement amélioré avec l'avènement de la trithérapie antirétrovirale mais au prix de complications notamment thrombogènes. Chez les patients infectés par le VIH, la maladie thromboembolique est donc une complication dont le risque est accru. L'objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives de la thrombose veineuse des membres inférieurs chez les patients infectés par le VIH, traités ou non par les antirétroviraux et hospitalisés au SMIT du CHU du Point G. Il s'est agi d'une étude rétrospective descriptive, des dossiers de patients infectés par le VIH, hospitalisés, et présentant une thrombose veineuse des membres inférieur sur une période de 3 ans allant du premier janvier 2017 au 31 décembre 2019. Le diagnostic a été posé par l'écho-Doppler veineux des membres inférieurs. Au terme de cette étude, il apparaît 24 patients porteurs d’une thrombophlébite des membres inférieurs sur 1006 PVVIH hospitalisés au SMIT soit une prévalence de 2,38%. Sur ces 24 patients 17 étaient des femmes (70,8%) et 7 des hommes avec un sex-ratio H/F à 0,41. Leur âge moyen était de 43,29 ± 13,59 ans (Les extrêmes d’âge étaient de 19 et 74 ans). L’infection par le VIH de type 1 représentait 91,7% des cas et la majorité de nos patients étaient classés au stade 3 selon la classification de l’OMS (54,2%). Le facteur étiologique prédominant était l’alitement prolongé représentant 79,2%. Les signes fonctionnels ont été dominés par une douleur isolé du membre dans 66,6% des cas et les signes physiques par l’OEdème unilatéral associé au signe de Homans positif dans 29,16% des cas. Chez nos patients, les veines fémorales (62,5%) étaient les sièges plus fréquents de thrombose. Tous nos patients étaient sous traitement antirétroviral dont 50% avaient une durée du traitement ARV inférieure à 6 mois, 66,67% étaient sous TDF+3TC+EFV et seulement 3 patients sous inhibiteur de protéase. La plupart des patients recevaient comme traitement anti thrombotique une HBPM associée à un AVK dans 75% des cas. L'évolution a été marquée par 13 décès (54,2%). D'autres études s'avèrent nécessaires pour mieux appréhender le rôle du VIH dans la survenue de la maladie thromboembolique
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectMaladies Infectieuses
dc.subjectThrombophlébite
dc.subjectVIH
dc.subjectPoint G
dc.titleThrombophlébite des membres inférieurs chez les patients atteints du VIH hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU du Point G
dc.typeThesis


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