| dc.description.abstract | Objectif Etudier les aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique de la rage humaine dans le SMIT du CHU point G. Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective allant de janvier 2018 à décembre 2019 et prospective de janvier 2020 à décembre 2020 dans le service des maladies infectieuses et tropicales du CHU point G. Les données épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de chaque dossier de patient hospitalisé ont été recueillies sur des fiches individuelles établies à cet effet. La saisie du document a été faite sur le logiciel Microsoft Word 2016 et l’analyse à travers du logiciel SPSS version 22. Résultats Durant la période de 2018 à 2020, il a été enregistré 1000 hospitalisations dont 07 furent suspects de rage humaine, soit une prévalence de 0,7%. La région de Koulikoro était le lieu de provenance de ces patients dans 71% des cas avec une tranche d’âge comprise entre 05-20 ans. L’agresseur fut un chien dans la totalité des cas (100%). Tous les patients (100%) ont présenté la forme furieuse (spastique). Au cours de leur hospitalisation, 86% d’entre eux n’ont pas reçu de sérum antirabique et 71% ont bénéficié du vaccin antirabique avec comme protocole Zagreb. Le décès a été notifié dans 71% des cas, aucune autopsie n’a été réalisée et tous les cas ont été déclarés. Les résultats de notre étude étaient comparables avec ceux de la littérature exploitée. Afin d’éradiquer la rage, une sensibilisation continue entre dans le cadre de la prévention. Elle nécessite une participation multisectorielle afin d’assurer une éducation communautaire et des campagnes de vaccination. | |
