| dc.description.abstract | Il s’agissait d’une étude transversale descriptive à collecte prospective s’étendant sur 4 mois (Août à novembre 2020). L’objectif principal a été d’étudier les lésions oculaires chez les personnes vivant avec le VIH et le SIDA Notre étude a porté sur 71 patients. La fréquence des manifestations oculaires a été de 53,5%. L’âge moyen des patients était de 38,73±12,59. La tranche d’âge de 45-65 ans était la plus atteinte (80%). La survenue des manifestations oculaires était corrélée à l’âge (p=0,009) Il y avait une prédominance des patients de sexe féminin qui représentaient 53,5% (n= 38) avec un sexe ratio de 0,86. Le sexe masculin était le plus touché (52,6%). La majorité des patients avaient une acuité visuelle supérieure à 3/10 à l’oeil droit 88,6% (n= 62) ainsi qu’à l’oeil gauche 88,7% (n= 63). Nous avons noté au total 2 cas de cécité binoculaire et un cas d’énucléation gauche. Les atteintes du segment postérieur étaient les plus fréquentes avec 33,8% suivies de celles du segment antérieur avec 14,1%. La Choriorétinite toxoplasmique était l’atteinte du segment postérieur la plus fréquente avec 8,5% suivie de l’oedème papillaire 7,1%. Les complications neurologiques étaient la circonstance de découverte du VIH la plus fréquente avec 35,2%. L’atteinte ophtalmologique était la circonstance de découverte dans 5,6% des cas cela montre l’importance du rôle de l’ophtalmologiste dans le diagnostic et la prise en charge des patients infectés par le VIH et le SIDA. La surveillance ophtalmologique était le motif de consultation le plus fréquent avec 77,5% parmi lesquels 41,81% avaient un examen ophtalmologique anormal d’où l’importance de faire une consultation ophtalmologique systématique chez tous les PV VIH en fonction de la profondeur du déficit immunitaire. Les manifestations oculaires étaient statistiquement liées au statut immunitaire p= 0,002. Contrairement aux atteintes des annexes et du segment antérieur les atteintes du segment postérieur étaient significativement liées au statut immunitaire p=0,005. Elles sont plus fréquentes à un taux de CD4 ≤ 50/ mm3. Les atteintes du segment antérieur et des annexes n’étaient pas statistiquement liées au statut immunitaire. | |
