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dc.contributor.authorHaïdara, Hawa
dc.date.accessioned2021-06-25T08:07:51Z
dc.date.available2021-06-25T08:07:51Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M47
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4645
dc.description.abstractIntroduction : Une masse pelvienne correspond à une augmentation du volume d’un organe pelvien. Cette masse peut être solide, liquide ou mixte. Elle peut être également organique ou fonctionnelle, bénigne ou maligne [1]. Le but de ce travail était de préciser les circonstances de découvertes des masses pelviennes et décrire les sémiologies échographiques. Méthode et matériel : Il s’agissait d’une étude prospective transversale et descriptive étalée sur six mois du 01er février au 31 juillet 2019. Un échographe de marque logiq 500MD muni de deux sondes (3,5MHz et une endocavitaire 7,5MHz) et un reprographe Mitsubishi ont permis la réalisation des examens et l’impression des films. Résultats : Nous avons colligé 300 patientes présentant des masses pelviennes non associées à la grossesse sur 1022 examens échographiques pelviennes réalisées soit une fréquence de 29,35%. La tranche d’âge la plus représenté était de 40-70 ans soit 32% avec des extrêmes de 15ans à 70ans avec un âge médian de 45ans. Les circonstances de diagnostic étaient dominées par la pesanteur pelvienne (33%) le désir d’enfant (20 ,33%), métrorragie et ménorragie (19, 33%) et douleur pelvienne dans 15% des cas. Les aménorrhées secondaires représentaient 11,67% et les hématuries étaient rares (0,67%). La plupart des masses diagnostiquées étaient tissulaires dans 74,7% et l’échostructure étaient homogène dans 52% et hétérogène calcifié dans 22,7%. En plus 20% des masses étaient liquidiennes et 05,3% étaient mixtes (solide, liquide ou calcifié). Les masses utérines représentaient 69,3%, 27% étaient ovariennes, 02% tubaire et 01,7% étaient vésicales. Les fibromes représentaient 64,3%, les adénomyoses 22,7% et les masses du col utérin 02,3%. Les fibromes étaient corporéal dans 85,5% et isthmique dans 14,5%. Ils étaient interstitiels dans 61,7%, sous muqueux type I, II et type III dans 03,60%, 04,70% et 05,70% respectivement ; les sous séreux pédiculés représentaient 04,10% et 19,20% respectivement. Les masses ovariennes présentaient des signes échographiques de bénignité dans 100% des cas. Elles étaient folliculaires dans 32,10%, hémorragiques lutéiniques dans 29,6%. Les kystes d’aspect organiques et bénignes comme les kystes dermoides, endométriosiques, mocoïdes, et séreux représentaient respectivement 08,60%, 06,20%, 13,5% et 03,70%. Les torsions kystiques ont été retrouvées dans 06,20%. Conclusion : Les masses pelviennes sont de siège et de taille variables. L’échographie reste comme l’examen de premier choix. La voie endo-cavitaire est la technique la mieux indiquée. Elle est souvent limitée devant certaines volumineuses masses. D’autres examens comme l’IRM, TDM et Anatomo-pathologie sont nécessaires pour établir un diagnostic précis et un bilan d’extension.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectÉchographie
dc.subjectMasses pelviennes non gravidiques
dc.subjectCS Réf CV
dc.subjectDiagnostic
dc.titleÉchographie dans le diagnostic des masses pelviennes non gravidique au CS Réf CV de Bamako.
dc.typeThesis


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