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dc.contributor.authorKonaté, Soumaïla
dc.date.accessioned2021-06-21T14:56:00Z
dc.date.available2021-06-21T14:56:00Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M93
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4629
dc.description.abstractLes compressions médullaires lentes (CML) répondent à différents processus pathologiques à point de départ rachidien ou intra rachidien comprimant la moelle et entraînant progressivement une perte de ses fonctions. L’objectif de notre étude était d’étudier les compressions médullaires lentes dans le service de neurochirurgie de l’hôpital du Mali. Il s’agissait d’une étude prospective descriptive, déroulée sur la période allant du 1er mars 2019 au 29 février 2020. Ont été inclus tous les patients admis pour un syndrome de compression médullaire lente, confirmé par une imagerie. Ont été exclus les compressions médullaires traumatiques et les compressions médullaires lentes non confirmées par une imagerie. Elle avait concerné un total de 28 patients admis et pris en charge dans le service de neurochirurgie de l’hôpital du Mali. Les dossiers médicaux ont été élaborés dès l’admission et contenaient des paramètres de prise en charge et de suivis. Les données ont été recueillies à travers une fiche d’enquête préétablie, saisies sur Microsoft Office Word et Excel version 2013 et analysées par le logiciel Epi InfoTM 7. Les CML représentaient 7,89%des cas neurochirurgicaux, soit 28 patients. La tranche d’âge de 60ans et plus était la plus représentée avec une fréquence de 46,43% et l’âge moyen était de 30 ans avec des extrêmes de 4 et 72 ans. Le genre masculin prédominait (78,57%). 78,6% des patients étaient classé Nurick 5 à l’admission. Les principaux signes cliniques étaient une parésie ou paralysie (100%), et des troubles sphinctériens (53,6%).L’amyotrophie était la forme clinique la plus représentée avec une fréquence de 75,0%. L’IRM du rachis a été réalisée chez 78,5% des patients. Le rachis dorsal était la topographie en hauteur la plus fréquente (53,6%). Les lésions étaient de siège extradural dans 92,8% des cas. La chirurgie avait concerné 82% des patients. Les étiologies étaient les spondylodiscites (32,1%) dominées par le mal de Pott (25%), les affections rachidiennes dégénératives (28,6% des cas) et les causes tumorales (25%). Les complications du décubitus étaient majoritairement les escarres (28,5%).Parmi les 23 patients opérés, nous avons noté : 03 décès, 01 cas d’aggravation, 04 évolutions stationnaires, 11 récupérations partielles, 02 récupérations totales et 02 patients ont été perdus de vue. La CML est une urgence médicochirurgicale dont le pronostique dépend : Du degré de compression, de la rapidité de prise en charge. Nos résultats sont comparables à ceux de quelques auteurs qui ont traité le thème.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectCompression médullaire
dc.subjectLente
dc.subjectEtiologie
dc.subjectMal de pott
dc.subjectNeurochirurgie
dc.titleAspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des compressions médullaires lentes dans le service de neurochirurgie de l’hôpital du mali
dc.typeThesis


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