| dc.description.abstract | Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer la fréquence du paludisme chez les femmes enceintes, de décrire les caractéristiques sociodémographiques des gestantes parasitées, d’identifier les facteurs de risque du paludisme et de définir le pronostic materno-foetal. Nous avons mené une étude prospective et descriptive allant de janvier 2019 à Décembre 2019 au Centre de Santé de Référence de la Commune IV. Sur 208 gestantes testées, 60 ont été infectées par le plasmodium soit une prévalence de 28,8%. Les tranches d’âges les plus infectées ont été celles inférieures à 30 ans qui ont totalisé 72,1% des cas et les charges parasitaires très élevées ont été observées dans les tranches de 15 à 19 ans (37,5%) et de 20 à 24 ans (36,84%). La majorité de nos gestantes (56,25%) résidaient en commune IV. Elles sont mariées à 94,2% et non scolarisées à 44,7%. Quasiment toutes les femmes de notre étude (95,2%) utilisaient les moustiquaires imprégnées d’insecticide. Près de 92% des femmes prenaient la sulfadoxine-pyrimethamine en prophylaxie pendant la grossesse. Les primigestes et les pauci gestes étaient les plus infectées, représentant 65,8% des gestantes impaludées. Le signe clinique le plus fréquent a été la fièvre, présente chez 91,8% des gestantes parasitées. Les céphalées ont été présents chez près de 89,9% de gestantes parasitées. L’anémie a été retrouvée chez 60,1% des gestantes parasitées et 9,6% avaient une anémie sévère. Les principales complications rencontrées au cours de notre étude ont été l’accouchement prématuré 16,2%, l’hémorragie lors de la délivrance à 15,6%, les avortements 11,2% et les morts foetales in utero 2,5%. Aucun décès maternel lié directement au paludisme n’a été enregistré chez nos gestantes L’asphyxie était présente dans seulement 8% sans décès. | |
