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dc.contributor.authorTagne Mekowa, Laurence Larissa
dc.date.accessioned2021-06-04T11:35:59Z
dc.date.available2021-06-04T11:35:59Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21M52
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4599
dc.description.abstractIntroduction : Il s’agissait d’une étude transversale prospective sur les connaissances, pratiques de prévention et itinéraires thérapeutiques des populations de Koulouba, Sogonafing, et Point G. Notre étude, de type transversal, portant sur 348 adultes de 18 ans et plus s’est réalisée de Novembre 2019 à Avril 2021 soit une période de 18 mois. Elle avait pour objectif d’évaluer les connaissances, les pratiques de prévention et les itinéraires thérapeutiques des populations de Koulouba, Sogonafing et Point G en matière de paludisme. Méthodologie : L’étude a concerné les adultes de 18 ans et plus acceptant volontairement et librement de participer à l’étude et résidant soit à Koulouba, Sogonafing, ou Point G depuis au moins 6 mois. Ces sujets ont été interrogés pour le recueil d’informations. Un questionnaire a été administré à 116 personnes par quartiers dans lesquels la famille du chef du village a servi de point de départ pour la collecte des données. Nous avons sélectionné une famille sur deux où toutes les personnes âgées de 18ans et plus ont été interrogées individuellement et de façon séparée pour éviter l’influence des uns sur les autres. En ce qui concerne le guide d’entretien de focus group, avec la permission des participants, les entrevues avaient été enregistrés par un dictaphone. Résultats : Nous avons interviewé 348 personnes dont 177 femmes soit 50,86% et 171 hommes soit 49,14%. La majorité de la population percevaient le paludisme comme une maladie grave, mortelle soit 97,41%. La piqûre de moustique était la plus évoquée soit 99,43% des participants suivi de la consommation de nourriture impropre avec 54,31% et de la consommation de l’eau sale, souillée avec 49,71%. La fièvre (corps chaud) avec 94,54% était le signe le plus fréquent suivi des maux de tête avec 80,46% et de la fatigue générale avec 70,97%. La moustiquaire était le moyen le plus utilisé avec 85,55%, suivi de 69,65% par l’utilisation des spirales anti moustiques et de 67,34% par le nettoyage des alentours de la maison. 55,75% faisaient une chimio prévention contre le paludisme à leurs enfants et à leurs femmes (ou à- elle-même) pendant la grossesse. La consultation moderne et l’automédication moderne avec respectivement 60,92% et 26,15% étaient les différents lieux des premiers recours aux soins. Conclusion : Les populations percevaient le paludisme comme une maladie grave mortelle et attribuaient en majorité la maladie à la piqûre de moustique et par conséquent utilisaient en grande majorité les moustiquaires imprégnées d’insecticides pour la prévenir. Il est cependant à noter la persistance de certaines fausses croyances quant au mode de transmission du paludisme ; la réticence de certaines personnes à l’utilisation des moustiquaires. L’intensification de la communication sur les mesures de prévention et de prise en charge des cas de paludisme et le suivi régulier de l’application de la politique de gratuité/subvention pourraient contribuer à l’amélioration de cette situation.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectPaludisme
dc.subjectConnaissance
dc.subjectpratique
dc.subjectprévention
dc.subjectitinéraire
dc.subjectThérapeutique
dc.titlePaludisme : connaissances, pratiques de prévention et itinéraires thérapeutiques à Koulouba, Sogonafing et Point G (Bamako, mali).
dc.typeThesis


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