| dc.description.abstract | Il s’agissait d’une étude transversale et rétrospective portant sur les agressions sexuelles prise en charge initiale dans le service de gynécologie-obstétrique du CS Réf CIV qui avait pour objectifs spécifiques, déterminer la prévalence des agressions sexuelles, décrire les caractères sociodémographiques des victimes, décrire les types d’agressions sexuelles, décrire le niveau de prise en charge médicale initiale. L’agression sexuelle a constitué 1,2% des consultations gynéco-obstétricales La tranche d’âge 14-19 ans a été la plus représentée avec 49,1%. Les victimes étaient toutes de sexe féminin. Les célibataires ont été les plus représentés avec 91,8%. Quarante-cinq virgule trois pour cent des victimes étaient des élèves. Cinquante-quatre virgule deux de nos victimes était été entre 19h-7 heure. L’agression s’est déroulée dans trente-deux virgules un pour cent (32,1%) sur un espace vague. Le type de contact génito-génital a été le plus élevé avec 68%. L’agression était faite par un seul individu dans 77,6%. Il y’avait un lien entre la victime et l’agresseur dans 5%. Soixante-seize pour cent de nos victimes ont consulté dans les 24 heures suivants l’agression sexuelle. La défloration récente, la déchirure du cul de sac vaginal postérieur, la déchirure périnéale ont été les lésions génitales les plus retrouvées. Une contraception d’urgence a été administrée chez 36,1% de nos patientes. Vingt-cinq pour cent (25%) de nos patientes ont reçu un traitement antirétroviral. Un traitement associant la contraception d’urgence, les antirétroviraux, l’antifongique et un antibiotique a été donné 22% des patientes. | |
