| dc.description.abstract | L’objectif de notre étude était d’étudier le mode d’admission et le devenir immédiat des urgences obstétricales dans le service de gynécologie- obstétrique au centre de santé de référence de la commune V du district de Bamako. Il s’agissait d’une étude prospective allant de janvier 2018 à décembre 2018 soit 12 mois. Durant notre étude, sur un total de 10199 admissions dans le service, nous avons enregistré 813 cas d’urgence obstétricale soit une fréquence de 7,97%. L’âge moyen a été 22 ans ±7,39 avec des extrêmes de 16 ans et 40 ans. Les patientes venues d’elles-mêmes ont représenté 59,5 % et celles évacuées 40,5 %. 21,16% des patientes ont été admises par ambulance et 78,84% par les autres moyens de transport non adaptés. Les urgences obstétricales sont dominées par les dystocies 30,12% ; l’HTA et ses complications 18,7% ; les cicatrices utérines 10,46% ; l’HRP 8,73%. La césarienne d’urgence a été l’intervention la plus pratiquée dans la prise en charge des urgences obstétricales avec un taux de 81,33% et la technique d’anesthésie la plus utilisée a été la rachianesthésie avec 78,19% des cas d’anesthésie. La mortinatalité a représenté 9,2% et la mortalité maternelle était de 0,5%. La réduction de la morbi-mortalité liée aux urgences obstétricales passe par l’administration des soins de qualité depuis le domicile (prise en charge pré hospitalière), jusqu’à l’arrivée dans une structure de santé adaptée | |
