dc.description.abstract | Objectif : Cette étude avait pour objectifs d’estimer la fréquence des troubles du sommeil des étudiants de la faculté de médecine et d’odontostomatologie, les facteurs qui influencent leur sommeil ainsi que l’impact des troubles sur les facultés cognitives des étudiants. Matériel et Méthodes : Nous avons mené notre enquête du 01 au 22 septembre 2017 pendant que les étudiants étaient en examen. Une étude transversale descriptive, prospective et analytique auprès de 600 étudiants des 6 classes dont nous avons recueilli 347 fiches exploitables. Nous avons utilisé un auto-questionnaire inspiré du questionnaire de la prévalence des troubles du sommeil des écoliers de la province de Séfrou (Maroc) 2017. Resultats : La moyenne d’âge était de 21,65 ± 2,428 ans, on comptait 136 étudiantes (39.2%) et 211 étudiants (60.8%). Parmi les troubles du sommeil recherchés, 40.6 % (141/347) des étudiants souffraient d’une insomnie d’endormissement, 32% (111/347) se plaignaient de réveil précoce, 28% (97/347) jugeaient leur sommeil de mauvaise qualité, 25.6% (89/347) se plaignaient de réveil nocturne, 22.8% (79/347) de ronflement, 21.3% (74/347) de somnolence diurne, 7.2% (25/347) de narcolepsie, 20.5% (71/347) de bruxisme, 10.7%(37/347) de somnambulisme, 2% (7/347) de syndrome des jambes sans repos. Parmi les facteurs influençant le sommeil des étudiants on note que 44.1%(153/347) consommaient le café comme excitant et 57.9% (201/347) restaient connecté à internet avant de dormir. Notre étude a permis d’identifier également un déficit de l’attention dans l’amphithéâtre dans 38,3% des cas et des idées ou tentatives suicidaires les trois derniers mois ayant précédés notre enquête dans 9,2% (32/347) des cas. Conclusion : Nous suggérons une meilleure information et éducation de l’étudiant sur l’hygiène du sommeil, ainsi que des études plus poussées pour bien comprendre les implications des données de notre étude pilote et faciliter ainsi une meilleur prise en charge du problème. | |