dc.description.abstract | Il s’agit d’une étude transversale avec recueil des données rétrospectives d’une durée de 3 ans (2016 à 2018). Elle nous a permis d’étudier la grossesse et l’accouchement chez les femmes rhésus négatif. Toute femmes enceintes doit avoir une recherche d’agglutinines irrégulières (RAI) au premier trimestre de la grossesse. Chez les femmes rhésus négatif le dépistage doit être fait à la déclaration de la grossesse, puis au 6e, 8e et 9e mois ainsi qu’à l’accouchement qui permet de savoir s’il s’agit d’une situation à risque d’incompatibilité foeto-maternelle anti D surtout. Nous avons recensé 367 femmes rhésus négatif sur 8953 femmes admises ce qui donne une fréquence globale de 4,1% nous avons observé une croissance du taux de femmes rhésus négatif d’une année à une autre. La tranche d’âge la plus représentée était de 15à20 ans, les femmes au foyer ont dominé avec 64% et les non scolarisées avec 37,9%, la majorité de nos femmes référées et ou évacuée ont été pour rhésus négatif, aucune de nos femmes n’a été transfusée, nous avons enregistré un seul cas d’allo-immunisation sur 19 femmes qui ont fait le test de Coombs indirect dont l’issue de la grossesse a été normal ,2,8% des nouveaux nés ont été des morts nés et 5,4% des cas de souffrances néonatales. Le traitement prophylaxie anti D a été adapté chez 36,8% et 63,2% n’ont pas reçu. Au terme de cette étude il est nécessaire de renforcer la sensibilisation lors des CPN et les laboratoires d’analyses pour un bon diagnostic. | |