dc.description.abstract | La grossesse à risque est sous-estimée avec une fréquence de 8,11% à l’hôpital de Ségou. Elle était plus fréquente dans la tranche d’âge de 19-24 ans avec 26,67%. L’âge moyen de ces femmes était de 28 ans dont les extrêmes étaient plus fréquents chez les femmes non suivies. Il s’agissait de femmes ma-riées dans 99,33% de cas, ménagères dans 81,67% des cas. Dans le groupe des femmes non suivies elles résidaient en milieu rural dans 56,67% de cas et anal-phabètes dans 74% de cas. Environ un conjoint sur trois (30,33%) de ces femmes étaient des travailleurs journaliers. Le taux de suivi prénatal était plus élevé chez les primipares avec 52% de cas régressant au fur et à mesure que la parité augmente. Les grossesses à risque étaient plus suivies par les sages-femmes dans 47,33% de cas avec comme principaux facteurs de risque : l’utérus cicatriciel avec 16,67% de cas le groupe des femmes suivies, 15,3% dans les deux groupes, les pathologies associées à la grossesse dont les plus fréquentes étaient l’hypertension artérielle, l’anémie, le diabète et la cardiopathie. L’éclampsie, l’hématome retro placentaire, la rupture utérine ont été les princi-pales complications maternelles avec des taux plus élevés chez les femmes non suivies. La voie haute était le mode d’accouchement le plus fréquent avec 76,67% chez les femmes non suivies et 68% chez celles suivies dont les indica-tions étaient dominées par les utérus cicatriciels, les bassins généralement rétré-cis et la souffrance foetale aigue. Le décès néonatal avec 19,23% était la principale complication foetale dont les principales causes étaient le travail dystocique prolongé, l’éclampsie et la rup-ture utérine. | |