| dc.description.abstract | L’étude que nous avons réalisée, avait pour objectif d’analyser les déterminants de l’abandon du traitement nutritionnel chez les malnutris aigus sévères de 6 à 59 mois hospitalisés à la pédiatrie du CHU-GT. Il s’agissait d’une étude prospective, transversale à visée descriptive et analytique. Au total 57 cas d’abandon ont été inclus, soit une fréquence de 14,9% des enfants hospitalisés pour malnutrition aiguë sévère allant du 1 novembre 2017 au 31 octobre 2018. Nous avons noté une prédominance masculine (65%), âge moyen était de 19,71 mois. Parmi eux le marasme était le plus représenté avec 55 % des cas, le kwashiorkor 5,3% des cas et le kwashiorkor-marasmique également à 5,3% des cas. Les affections les plus fréquemment associées à la malnutrition étaient La pneumonie (33,3%), le paludisme (28,1%) et la gastroentérite 14%. La durée médiane de leur suivi au centre de réhabilitation nutritionnelle était de 8 jours avec des extrêmes de 1 et 30 jours. L’abandon du traitement nutritionnel était survenu à la phase initiale dans 52,6% des cas et à la phase de transition dans 47,4 % des cas. Les trois principales raisons d’abandon évoquées par les mères étaient : les problèmes financiers (28,1%), un manque de communication entre les personnels médicaux de l’URENI et des salles d’hospitalisation (15,8%) et le manque de confiance au traitement (14%). Par ailleurs, le taux d’abandon du traitement était significativement plus élevé chez les malnutris résidant hors Bamako, Les enfants provenaient de familles modestes avec des pères travailleurs du secteur informel (94,7%) et des mères ménagères (78,9%). La mise en place de stratégies adaptées permettra d’améliorer l’observance du traitement nutritionnel chez les malnutris. | |
