Péritonites postopératoires en réanimation : aspects épidémio-clinique, thérapeutique, évolutif et pronostic au CHU GT
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Date
2019Auteur
Ahouansou, Ghislain Berenger Viwanou
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Les PPO sont des urgences médicales et chirurgicales avec un pronostic sombre. La fréquence de la péritonite postopératoire était de 8,38% dans le service d’anesthésie et de réanimation du CHU GT. La chirurgie initiale a été faite dans un contexte d’urgence dans 80,8%. Il s’agissait d’une chirurgie colorectale dans 57,7% des cas. La résection anastomose fut le geste le plus réalisé au cours de la première intervention. Le délai moyen de reprise était de 8,58 jours. 88,5% des patients appartenaient à la classe ASA II ou III. Le motif le plus fréquent de reprise était les lâchages de suture avec un taux de 46,20%. Le liquide péritonéal était purulent dans 65,4% des cas. Le germe le plus retrouvé est l’Escherichia coli. La prise en charge thérapeutique de ces patients passe par l’antibiothérapie qui était probabiliste dans 96,15%. Sur le plan hémodynamique le recours aux amines vasoactives a été nécessaire chez 42,3% des cas. Les complications médicales les plus fréquentes étaient l’insuffisance rénale dans 30,76% des cas, le choc septique dans 26,92% des cas et le syndrome de détresse respiratoire aigu dans 15,38% des cas. La mortalité était de 50%. Notre étude nous a permis de trouver que la présence de défaillances viscérales, l’utilisation prolongé d’un IPP, le nombre de reprise opératoire, la notion de fièvre en post opératoire, sont autant de facteurs qui influencent la mortalité au cours des péritonites postopératoires