Plaies penetrantes abdominales par armes dans le service de chirurgie generale du CHU Gabriel Toure.
Date
2013Auteur
Kanté, L
Togo, A
Diakité, I
Dembélé, B T
Traoré, A
Coulibaly, Y
Keita, M
Kanté, S
Samaké, H
Diallo, G
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
La prise en charge des plaies pénétrantes de l'abdomen est encore sujet à controverses. Les objectifs de ce travail étaient d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Cette étude rétrospective de 4 ans, de janvier 2006 à janvier 2010 portant sur 70 cas de plaies pénétrantes de l'abdomen, a été réalisée dans le service de chirurgie générale du CHU Gabriel Touré. Les plaies non pénétrantes et les encornements ont été non inclus. A l'issue de l'étude, nous avons colligé 70 cas de plaies pénétrantes abdominales;ce qui a représenté 1,2% des hospitalisations. L'âge moyen des patients a été de 27,7 ans(extrêmes 12 et 59 ans) avec un sex ratio de 9 pour les hommes. Vingt sept patients (38,36%) viennent de la commune I et II. L'agression criminelle a été la circonstance de survenue la plus fréquente (70%). Trois de nos patients avaient un antécédent psychiatrique et 45,7% consommaient des stupéfiants. L'épiploon et le grêle ont été les organes les plus éviscérés (51,4%).Dix sept patients sur 53 ont bénéficié du traitement non opératoire. Notre taux de laparotomie blanche a été de 30,2% et la morbidité post opératoire était de 15,1%. La gestion des plaies pénétrantes abdominales reste difficile. Une bonne sélection des patients permet de diminuer le taux de laparotomie blanche.