Prise En Charge Du Testicule Non Descendu Chez L'Enfant A Yaounde: A Propos De 71 Cas.
Date
2017Auteur
Mouafo Tambo, F F
Salihou, A S
Fossi, K G
Kouna, T I N
Lyhmi, N S
Ndongo, R
Ze Minkandé, J
Andze, O G
Sosso, M A
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Le but de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques du testicule non descendu dans le Service de Chirurgie Pédiatrique de l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY). Notre étude a été rétrospective et descriptive de Juin 2008 à Décembre 2016; soit une période de 8 ans et 6 mois dans le Service de Chirurgie Pédiatrique de l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Ont été inclus dans cette étude, les dossiers des patients pédiatriques d'âge 10 – 15 ans ayant présenté un testicule non descendu pris en charge à HGOPY et revus en consultation.Les paramètres étudiés étaient: âge, terme, délai de consultation, motif de consultation, tableau clinique, topographie du testicule, voie d'abord, geste réalisé, morbidité, recul. L'abaissement testiculaire selon Surraco avait été de mise chez tous nos patients, une échographie doppler scrotale était systématique à J 30 post opératoire et l'enfant était revu en consultation de contrôle à 3 mois, 6 mois, 9 mois et 12 mois. Soixante-onze patients ont été colligés et traités pendant la période d'étude, soit une fréquence annuelle de 10 cas. L'âge moyen de nos patients était de 5,8 ans [1 jour et 15 ans]. Le délai moyen de consultation était de 4,5 ans [1 jour et 15 ans]. L'absence de testicule était le principal motif de consultation (n=62). Tous les patients étaient nés à terme. Les tableaux cliniques étaient les suivant: testicule cryptorchide (n=45), testicule ectopique (n=2), testicule intra-abdominal (n=24), testicule oscillant (n=7), testicule évanescent ou « vanishing testis » (n=4). La topographie du testicule non descendu a été: inguinale (n=64), pelvienne (n=2), abdominal (n=5). La voie d'abord a été inguinale dans un pli abdominal inférieur dans 66 cas (93%) et coelioscopique dans 7% des cas. Les gestes réalisés ont été dominés par l'abaissement testiculaire avec orchidopexie. Avec un recul moyen de 3 mois l'atrophie testiculaire a représenté 5,6% de notre série.