Etude pilote sur les cephalées des plongeurs chez les collecteurs des sable dans le fleuve niger-station de Bamako.
Résumé
Les berges du fleuve Niger-station de Bamako, ont servis de cadre à notre étude pilôte. Il s'agissait d'une étude transversale, allant d'Avril 2017 à Décembre 2018, soit une durée de 20 mois. Elle a inclu 101 plongeurs (collecteurs de sable) tous de sexe Masculin, plongeant en apnée sans matériels de plongée, recensés selon une technique d'échantillonnage par comodité sur un ensemble de quatre (04) sites de collecte de sable. Au terme de cette étude, nous avons obtenu les resultats suivants: Une fréquence globale des céphalées de 81,19 p.100 dont 27,72 p.100 étaient probablement des céphalées des plongeurs. La tranche d'age de 26-35 ans a été la plus représentée (soit 38, 61 p.100 ), la plupart des pongeurs étaient non-scolarisés (soit 76,24 p.100 ) et étaientt sans antécédents particuliers (soit 88,12 p.100 ). -Dans 95,05 p.100 des cas, les plongeurs faisaient une (01) activité/jour (partir à la collecte de sable une seule fois/jour). La durée d'immersion par activité était de 3-4 heures dans 50,49 p.100 des cas, la durée de submersion était inférieure à une (01) minute dans 46,53 p.100 des cas et la profondeur de submersion n'atteignait pas -10 mètres en général (soit 91,09 p.100 ). -Dans 34,15 p.100 des cas, les céphalées ont apparu pendant la plongée et étaient accompagnées des signes associés aux céphalées des plongeurs selon l'HIS (dyspnée, incoordination mortice, étourdissements). -Du point de vue thérapeutique: l'automédication a demeuré l'option première des plongeurs céphalalgiques. Les antalgiques (69,51 p.100 ) et/ou les thérapies traditionnelles (19,51 p.100 ) ont été leurs moyens les plus utilisés pour calmer les céphalées. Seul 10,98 p.100 ont opté pour un avis médical en cas de céphalées.