Prévention du Paludisme, de la tuberculose, de l'hépatite B et de l'infection au VIH :connaissances, attitudes et pratiques des accompagnants des patients hospitalisés dans le service de maladies infectieuses du CHU- Point G.
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Date
2019Auteur
Angbo-Bindet, Nancy Déborah Chiyayat
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Notre étude s'est déroulée au service de maladies infectieuses sur une période allant du 19 Septembre 2018 au 19 Février 2019. Cétait une enquête transversale à visée descriptive et analytique au cours de laquelle nous avons colligé 150 accompagnants des patients hospitalisés au sein du service des maladies Infectieuses du Point G dans le but d'évaluer leurs connaissances, attitudes et pratiques à titre préventif du Paludisme, de la tuberculose, de l'hépatite B et de l'infection au VIH. La femme, de par son rôle de gardienne de la famille (et donc de la société) se retrouve au premier plan dans cette activité (52 p.100 dans notre étude). Les caractéristiques de l'accompagnant retrouvé dans notre étude est celui de membre de la fratrie, d'âge mur, marié, commerçant de profession ou femme au foyer, ayant le plus souvent un niveau d'instruction inferieur ou égale au primaire et provenant de la ville de Bamako. Leur niveau de connaissance sur le mode de transmission et les moyens de prévention du paludisme et de la tuberculose étaient mauvais. Mais pas aussi bas que celui de l'hépatite B qui restait la maladie la moins connue de toutes ces affections. Les accompagnants connaissaient en majorité les modes de transmission du VIH mais très peu en savaient comment s'en protéger. Leurs attitudes et pratiques vis-à-vis de ces maladies sont aussi insuffisantes. La majorité les savent grave et s'y sentent exposés mais très peu s'attèlent à s'en protéger. Les insecticides sont beaucoup plus sollicités que les MII pour se protéger contre le paludisme. Nombreux sont ceux qui aèrent les chambres que portent les bavettes pour se protéger contre la tuberculose. La majorité ne posent pas de gestes adéquats pour prévenir le VIH et l'hépatite B ; bien vrai que les mass media (télévisons et radio) soient les plus citées comme source d'information sur ces maladies. Certains moyens de préventions sont souvent beaucoup plus disponibles qu'utilisés à bon escient (eau de javel et gants). Notre étude a aussi retrouvé le niveau d'instruction, le lieu de résidence, le nombre d'accompagnements antérieurs et le genre de l'accompagnant comme facteurs influençant les connaissances attitudes et pratiques des accompagnants de façon variable pour le paludisme, la tuberculose, l'infection au VIH et l'hépatite B.