dc.description.abstract | Nous avons réalisé une étude prospective s'étendant sur une période de 3 ans, allant de Juin 2010 à Mai 2013 dans le service de Radiologie et de Médecine Nucléaire de CHU du Point-G. Au cours cette période, nous avons enregistré 84 cas de séquelles de bilharziose uro-génitale. Les patients de la tranche d'âge de 41-60 ans sont les plus représentés avec une nette prédominance du sexe masculin et un sex-ratio était de 2,5 en faveur des hommes. La région la plus majoritaire a été celle de Mopti avec 29 cas soit 34, 5 p.100 suivie de Kayes avec 21,4 p.100 . Les cultivateurs, les femmes ménagères ainsi que les pêcheurs dominent l'échantillon avec respectivement 25 p.100, et 22,6 p.100 et 14,3 p.100 des cas. L'hématurie a été l'antécédent urologique le plus fréquemment retrouvé avec 81 cas soit 96,4 p.100, suivi de la pollakiurie (67,8 p.100 ) et de la dysurie (42,8 p.100 ). Dans notre étude, les aspects radiologiques de séquelles de bilharziose uro-génitale les plus retrouvés sont : les tumeurs de vessie avec 41,6 p.100 ; les dilatations des cavités pyélo-calicielles (31 p.100 ); les calcifications (vésicale et prostatique) ont été représentées avec 11,9 p.100 ; les cystites bilharziennes (15,4 p.100 ) et la sténose urétérale droite (1,2 p.100 ). Les calcifications (urétérale, vésicale et prostatique) selon la topographie ont été notées avec respectivement 30,9 p.100, 28,6 p.100, et 7,1 p.100 . Dans notre étude nous avons noté une trop grande dispersion entre la symptomatologie clinique et les données de l'imagerie médicale car la taille de notre échantillon en est certainement pour quelque chose. Doehring et al. [16] n'ont pas trouvé de corrélation entre la dilatation pyélo-calicielle et le degré de congestion dans sa série d'étude. L'apport de l'imagerie médicale est certes prépondérant dans la prise en charge des séquelles de bilharziose uro-génitale. Son rôle est d'une part de confirmer le diagnostic et d'autre part de faire le bilan pré-thérapeutique et post-thérapeutique. | fr_FR |