Insuffisance rénale obstructive dans le service d’urologie du CHU GABRIEL TOURE
Résumé
Il s’agissait d’une étude prospective portée sur 47 cas de d’insuffisance rénale
obstructive durant une période de 12 mois allant d’Avril 2022 à Mars 2023. Ont
été inclus dans notre étude tous(tes) les patient(e)s reçu(e)s en consultation pour
insuffisances rénales obstructives hospitalisé(e)s et opéré(e)s ou non opéré(e)s
dans le service d’urologie du CHU GT.
Méthodologie
La saisie et l’analyse des données ont été effectuées avec le logiciel Word et
Excel 2016, SPSS version 25.0. Elle a permis d’établir que : l’insuffisance
rénale obstructive représente une fréquence hospitalière de 6,73% en Urologie
CHU GT. L’âge moyen de nos patients était de 57,34 ± 21,81 ans avec un sexe
ratio de 1,93. Nos patients ont consulté pour dysurie pour la plupart des cas. La
créatininémie moyenne était de de 635,38±1488,37 μmol/L avec des extrêmes
allant de 126 à 9999 μmol/L. L’uricémie était élevée chez 96,8% des patients.
Le sondage vésical a été le type de drainage urinaire en urgence le plus utilisé
avec 61,7%. L’anémie était la complication la plus retrouvée dans 48,9% des
cas.
Conclusion : Les insuffisances rénales obstructives constituent une pathologie
grave du sujet âgé masculin. L’augmentation de la créatininémie associée à une
dilation des voies excrétrices à l’échographie a permis de poser le diagnostic. La
prise en charge impose ainsi une dérivation urinaire en urgence qui constitue un
geste salvateur avec une morbi-mortalité négligeable.

