| dc.description.abstract | Les cancers de l’estomac sont représentés surtout par l’adénocarcinome qui reste encore un problème de santé publique. Le but de notre travail était de déterminer la fréquence des cancers de l’estomac, en décrivant la sémiologie radiologique et en évaluant sa place dans la prise en charge thérapeutique. Il s’agissait d’une étude prospective descriptive sur une période de 10 mois du 01 Octobre 2017 au 31 juillet 2018 réalisée dans le service de Radiologie et d’Imagerie Médicale du CHU du Point-G. Nousavons colligé l’ensemble des dossiers des patients présentant un cancer gastrique confirmé histologiquement, ayant bénéficié d’un examen radiologique au service de Radiologie et d’Imagerie Médicale du CHU du Point-G. Le cancer de l’estomac a été la pathologie tumorale digestive la plus fréquente avec 39,2 % des cas avec une prédominance masculine à 60% et un sexe ratio de 3/2 ; 65% des patients étaient âgé de 40 à 59 ans avec un âge moyen de 53,5 ans et des extrêmes de 24 et 81 ans. Onze patients (55%) ont bénéficiés d’un transi-œsogastroduodénal. L’aspect d’une image lacunaire a été retrouvé dans 65 % des cas. L’échographie a été réalisée chez 14 patients (70 %) ; elle a permis de visualiser la tumeur dans 50 % et sous forme d’un épaississement pariétal dans 71,4 % des cas. La tumeur était hypoéchogène dans 85,7 % des cas. Elle était focale et mal limitée dans 71,4 % et 57,1 % des cas, le contour était irrégulier dans tous les cas. La tomodensitométrie (TDM) n’a été réalisée que chez 6 patients (30 %) et elle a permis d’objectivée la tumeur gastrique dans 100 % des cas. Elle a été sous forme d’un épaississement pariétal dans 83,33 %, d’aspect bourgeonnant dans 66,66 %, elle était de contours de la tumeur étaient irréguliers dans 83,33 % et mal limités dans tous les cas et se rehaussant de façon hétérogène dans 83,33 % des cas. Le pancréas était l’organe le plus envahi avec 50 % des cas, les métastases hépatiques dans 16,67%, pulmonaire dans 21,43 % et
les adénopathies profondes dans 21,4 % des cas, permettant de classer les adénocarcinomes selon la classification TNM enfin d’adapter la stratégie thérapeutique. | fr_FR |
