dc.description.abstract | Il s’agissait d’une transversale rétrospective, qui s’est déroulée sur une période de 12 mois allant du janvier 2023 à décembre 2023. Ont été incluses dans notre étude : Toutes les femmes enceintes, chez qui le diagnostic du Paludisme suspecté cliniquement a été confirmé par la goutte épaisse ou le test de diagnostic rapide. Les données ont été collectées en utilisant un questionnaire électronique installé sur un smartphone. Ces données ont été gérées à l’aide du logiciel Kobocollect (version 2024.2.4).
La tranche d’âge de 18-35 ans a été la plus représentée avec 66,7% des cas, avec un âge moyen de 27,3 ± 5,354 ans, avec des extrêmes allant de 15 ans à 44 ans. Les femmes ménagères étaient les plus nombreuses avec 55,5% des cas La majorité de nos patientes dormaient sous des moustiquaires imprégnées d’insecticides les nuits avec 72,2% des cas La majorité de nos patientes ont eu à prendre la sulfadoxine pyriméthamine avec 97,5% des cas. Les femmes enceintes ayant reçu le TPIg-SP1 au 2ième Trimestre étaient majoritaires à 67,9%, La majorité a eu à prendre une seule dose de TPIg-SP avec 40,7% des cas. Cependant il faut noter une prise significative d’au moins 3 doses de TPIg-SP est supérieure à 16 % de cas. Celles qui ont fait leur première CPN au 2ième Trimestre étaient majoritaires avec 63 % de cas. Un test de diagnostic de paludisme avait été réalisé chez toutes nos femmes enceintes avec 75,3% de cas pour le TDR et 24,7% de cas pour la GE. L’observation de ce tableau nous montre que la majorité de nos patientes ont été traitées pendant une durée de 03 jours. L’artémether dans (84,2%), quinine perfusion dans (90,9%), artésunate injectable dans (77,8%) suivi des voies orales CTA dans (95%) et quinine comprimée dans (76,5%).
Conclusion : L’examen clinique a été la méthode diagnostique la plus utilisée bien que la goutte épaisse et TDR étaient l’examen paraclinique de confirmation. L’artémether était la molécule la plus utilisée pour la prise en charge curative. | fr_FR |