Afficher la notice abrégée

dc.contributor.advisorToure, Mahamoudou B
dc.contributor.advisorDao, Sounkalo
dc.contributor.authorThera, Marie
dc.date.accessioned2025-07-31T12:36:55Z
dc.date.available2025-07-31T12:36:55Z
dc.date.issued2016
dc.identifier.other16M113
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/14637
dc.description.abstractL’infection à VIH (problème majeur de santé publique, peut être classé aujourd’hui parmi les maladies chroniques grâce à latrithérapieantirétrovirale qui a fortement contribué à prolonger la durée de vie de PVVIH. Cependant ceci va engendrer l’augmentation de la fréquence d’autres pathologies comme celles liées à l’âge et/ou au traitement ARV comme les atteintes cardiovasculaires. D’où la nécessité de mettre à jour les connaissances sur l’épidémiologie de ces pathologies associées chez les PVVIH afin d’adopter des mesures et pratiques adéquates pour leurs prises en charge en milieu hospitalier. C’est dans ce but qu’il a été initié dans le CHU du Point G une étude sur les manifestations cardiovasculaires détectables de façon systématiques chez les PVVIH avant et au cours du traitement ARV de Mai 2015 à Octobre 2015. Portantsur 42 patients dont 25 femmes et 17 hommes suivis en externe ou hospitalisés au service des Maladies infectieuses et Tropicales du CHU du PointG. Chaque participant a bénéficié d’examens cliniques complets aussi bien au service de maladies infectieuses que celui de la cardiologie du dit CHU. L’âgemoyenétaitde42ans (avec desextrêmesde22et63ans). L’infection VIH1représentait97,6% des cas78,6% des patients étaient classésstadeIOMS9,5% austadeIIIet11,9% au stade IV. La duréeprobabledel’infectionà VIH était compriseentre1-5an chez61,9% des patients, entre6-11ans chez28,6% etentre12-16 chez9,5%. 66,7% despatientsétaientinitiésautraitementARV et33,3% naïfsdetouttraitement. Au moins un facteur de risque cardiovasculaire a été retrouvé chez 35,7% de nos patients dominés par l’HTA (16,67%)suivie du tabagisme (14,29%) et des ATCD familiaux de coronaropathie (4,76%), aucun cas de dyslipidémie et de diabète n’a été retrouvé. L’examen physique était normal chez 92,9% de nos patients. Il n’y avait aucune symptomatologie d’appel d’origine cardiaque. Au total 35,7% des ECG réalisés étaient anormaux ; le trouble de la repolarisation était dominant (16,67%) dont 4,76% étaient secondaires, suivi du micro-voltage*(11, 9%), de l’HVG (7,14%) et de l’HAG (4,76%). Le trouble de la repolarisation a été retrouvé chez 14,3% des patients initiés et chez 21,4% des patients non-initiés, le micro voltage chez 7,1% des patients initiés contre 21,4% chez patients non-initiés, l’HVG chez 7,1% des patients dans chacun des 2 groupes et l’HAG chez exclusivement 7,1% des patients initiés. Seulement 3 % des radiographies étaient anormales : cardiomégalie avec ICT comprise entre 50-60% retrouvé chez17, 9% des patients initiés et chez 7,1% des patients non-initiés. Environ 7,1% des échographies réalisées ont révélé une anomalie : péricardite de moyenne abondance (4,7%), cinétique globale altérée (2,4%). En conclusion nous pouvons confirmer l’existence d’atteintes cardiovasculaires en dehors de toute symptomatologie d’appel d’où l’intérêt de faire un examen cardiovasculaire complet avant au cours du suivi des PVVIH
dc.language.isofr
dc.publisherUSTTB
dc.subjectInfections à VIH
dc.subjectMaladies cardiovasculaires
dc.subjectAnomalies
dc.titleExamens cardiovasculaires systématiques chez les PVVIH : Etude descriptive au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU du Point G, Bamako
dc.typeThesis


Fichier(s) constituant ce document

Thumbnail

Ce document figure dans la(les) collection(s) suivante(s)

Afficher la notice abrégée