dc.description.abstract | Le cancer du col de l’utérus demeure un problème de santé publique dans les pays en développement. Il occupe la 2ème
position des cancers de femmes au Mali. La solution serait le dépistage systématique, le traitement et le suivi des
lésions précancéreuses et cancéreuses, par la méthode d´inspection visuelle.
Notre étude s’inscrive dans une enquête et la mise en oeuvre d’une action en vue de contribuer à l’amélioration du
dépistage du cancer du col de l’utérus dans le CSCom-U de Sanoubougou 2 de Sikasso-Mali. C’est une étude
prospective participative transversale de recherche action d’une durée de 6 mois, visant à apprécier le niveau de
connaissance des femmes usagers du centre sur ce cancer et déterminer les obstacles qui influence l’utilisation du
service de dépistage d’une part et l’apprécier la formation reçu par les sages-femmes, la fonctionnalité de l’unité de
dépistage d’autre part. L’évaluation a été faite en deux étapes, une avant l’action et une autre après action.
Les résultats nous relève que, la plus part des participantes avaient une bonne connaissance sur l’importance du CCU
(70%) contre (87%) après action, seulement 41% avaient fait le dépistage contre (63%) après action. Les sources
d’informations étaient la communication proche en proche (22%) contre (30%), la télévision (13%) contre (12%), la
causerie (11%) contre (27%), la radiodiffusion (9%) contre (12%), les relais communautaires (8%) contre (3%) et
s’ajoute la maternité (1%). Parmi les obstacles qui concourent à restreindre l’accès au dépistage, nous avons relevé,
méconnaissance de la pratique du dépistage au CSCom-U (39%) contre (20%), la crainte du résultat (11%) contre
(40%), la technique de dépistage (44%) contre (46%), l’accord de l’époux et problème économique (28% de chacun)
contre et (23% et 31%) respective.
Pour les prestataires de soins et la fonctionnalité de l’unité, (66,7%) étaient formées contre (100%), la disponibilité de
local et les matériels nécessaires (60%) contre (100%). Les actions à réaliser sont (campagnes de sensibilisation,
formation des prestataires de soins, identification d’un local dédié au dépistage et réorganisation de tâches.
Ce qu’on constat, plus le taux de la connaissance sur la maladie augmentait, plus le taux de la crainte du résultat et la
peur de la technique d’emploi augmentait proportionnément. L’étude pense une sensibilisation fréquente et propose
une alternative de la détection précoce des lésions précancéreuses comme autotest HPV en première intention dans
notre programme national du dépistage du cancer du col de l’utérus | fr_FR |