Apport de l’échographie dans le traitement médical de la Grossesse Extra Utérine non rompue au CSRéf de la Commune V : à propos d’un cas
Résumé
Introduction :
La grossesse extra utérine est la nidation et le développement de l’oeuf en dehors de la cavité utérine. C’est une pathologie extrêmement grave car elle met en jeu le pronostic vital de la mère si la prise en charge n’est pas faite en urgence. Elle constitue de par sa fréquence un problème de santé publique et de par ses séquelles un problème de fertilité pour la femme. Elle représente 9 à 10 % de la mortalité maternelle globale. Elle est également la première cause de décès maternel au premier trimestre. Le traitement de la grossesse extra utérine qui autrefois était exclusivement chirurgical, s’est enrichi de nos jours partant du traitement médical à l’abstention thérapeutique, à cause de la performance de l’échographie endovaginale réalisée tôt par un échographiste averti et grâce au progrès de la biologie. Ainsi le gynécologue obstétricien est de moins en moins confronté à un problème de pronostic vital. Sa préoccupation majeure demeure actuellement la prise en charge pour une meilleure préservation de la fertilité ultérieure.
Apport de l’échographie dans le traitement médical de la Grossesse Extra Uterine au CSRéf Commune V : à propos d’un cas
Mémoire (D.U ECHO) Dr Siaka BAGAYOGO 51
L’échographie a beaucoup révolutionné le diagnostic de la grossesse extra-utérine, compte tenu de son coût, son innocuité, son accessibilité et la qualité du résultat. L’obtention d’un résultat de qualité en échographie passe par la réalisation de l’examen par un échographiste bien formé. [3]
La grossesse extra utérine médicalement traitée par méthotrexate représente une alternative intéressante au traitement laparoscopique conservateur. 20 à 45% de l’ensemble des GEU pourraient être traitées médicalement avec un taux de succès comparable au traitement laparoscopique. Ce traitement est encourageant et nous proposons la poursuite de ce traitement sous réserve d’une adhésion totale de la patiente au protocole de surveillance qui doit être rigoureux.