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dc.contributor.authorsanogo, Mamou
dc.date.accessioned2025-05-06T11:00:55Z
dc.date.available2025-05-06T11:00:55Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/14403
dc.description.abstractLe paludisme est la principale cause de morbidité et de mortalité au Mali. La transmission du paludisme varie dans le temps et dans l’espace. La température, les précipitations et l’humidité sont les facteurs climatiques les plus importants qui influent directement sur la transmission du paludisme. Pour mettre à jour les données sur la transmission du paludisme, nous avons entrepris une étude d’évaluation des différents paramètres entomologiques dans trois différentes zones éco-climatiques au Mali tout en supposant que ces paramètres pourront être modifiés par le changement climatique qui se fait actuellement sentir. Les moustiques ont été collectés à l’aide d’aspirateur à bouche dans les habitations humaines pendant la saison des pluies en 2022. Le taux d’infection à Plasmodium falciparum et à plasmodium vivax (PV247 et PV210) ont été déterminés par la technique ELISA. L’identification des espèces d’An gambiae s.l. a été faite par PCR. Il ressort de cette étude que seule le complexe An. gambiae a été rencontré comme vecteur du paludisme dans ces trois zones. Parmi les trois espèces (An. coluzzii, An. arabiensis et An. gambiae) composant An. gambiae s.l, An. coluzzii, et An. gambiae étaient plus fréquents en zone soudano-guinéenne (respectivement 30 à 89,19% et 20 à 60%) et en zone soudanienne (respectivement 10 à 75% et 22,22 à 90%). An. coluzzii était l’espèce la plus fréquente dans la zone du delta intérieur (78,85 à 94,74%). An. arabiensis était l’espèce la moins fréquente dans toutes les trois zones (2 à 56%). Les taux d’infection à P. falciparum variaient pendant les différents mois dans les trois zones : de 1 à 2% en zone soudano-guinéenne, de 1 à 8% en zone soudanienne et de 1 à 2% dans la zone du Delta intérieur. Aucun moustique infecté à P. vivax n’a été rencontré en zones soudano-guinéenne et soudanienne. Ces faibles taux d’infection ont engendré une transmission faible en zone soudano-guinéenne (TIE mensuel max : 0,95 piqûre infectante/homme), modérée en zone soudanienne (TIE max = 1,46 piqûres infectantes/homme/mois) et dans le Delta intérieur (TIE max = 1,23 piqûres infectantes/homme/mois). Dans la zone du Delta intérieur, des moustiques infectés P. vivax 210 ont été rencontrés de juillet à novembre (1 à 4%). Ces résultats montrent des faibles niveaux de transmissions du paludisme dans les différentes zones par comparaison aux études antérieures. La présence de moustiques infectés à P. vivax doit être étudiée en profondeur.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries25M82;
dc.subjectSanté publiquefr_FR
dc.subjectParasitologiefr_FR
dc.subjectEntomologie médicalefr_FR
dc.subjectPaludismefr_FR
dc.subjectTransmissionfr_FR
dc.subjectAnopheles gambiaefr_FR
dc.subjectZones éco-climatiquesfr_FR
dc.titleEvaluation des paramètres entomologiques de la transmission du paludisme dans trois zones écoclimatiques au Malifr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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