Cancer de la prostate Métastatique aspects épidémiologiques, Clinique et Thérapeutique au Centre International d’oncologie de la Polyclinique Forum Médical et au CHU Mère-Enfant le Luxembourg. l.
Résumé
Chez l’homme, le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus influent et le plus meurtrier après le cancer broncho-pulmonaire. L’objectif de ce travail était de faire une description des aspects épidémiologiques ; cliniques ; anatomopathologiques et thérapeutiques du cancer de la prostate au service d’oncologie Médicale du CHUME le Luxembourg et au Centre international d’oncologie de la polyclinique Forum Médical.
Notre étude analytique et descriptive qui a eu lieu au service d’oncologie Médicale du CHUME le Luxembourg et au Centre international d’oncologie de la polyclinique Forum Médical sur 123 patients nous a permis d’observer une fréquence de ce cancer. L’âge moyen était de 68,7 +/-7,55 ans avec des extrêmes de 49 et 90 ans. La tranche d’âge 60 à 69 ans était la plus représentée.
Les retraités étaient les plus représentés avec 39,0%.
114 patients soit 92,7% avaient un PSAt initial supérieur à 100ng/ml. Les signes cliniques étaient dominés par la douleur chez 87 patients soit 70,7% des patients et représentait le motif de consultation le plus fréquent, la symptomatologie urinaire était essentiellement faite de pollakiurie et de dysurie, un seul patient avait consulté pour hématurie.
Le TR a été essentiel dans l’examen physique ; et a retrouvé un blindage pelvien dans 34,1% et un aspect nodulaire dans 65,9%. La biopsie a été le moyen de diagnostic le plus utilisé soit 39,0% ; l’adénocarcinome représentait les 99,1% des types histologiques.
Le score de Gleason était supérieur ou égal à 7 chez tous les patients soit 100%. La castration (chirurgicale et chimique) et la chimiothérapie étaient les moyens de traitement les plus utilisés dans respectivement 41,5% et 17,9%. La médiane de survie globale de nos patients était de 604 jours (20 mois). Les patients ayant bénéficié de chimiothérapie ont eu un taux de survie nettement plus élevé.