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dc.contributor.authorAssienan, Emmanuela Marie-Lucie
dc.date.accessioned2025-04-24T07:57:46Z
dc.date.available2025-04-24T07:57:46Z
dc.date.issued2025
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/14373
dc.description.abstractIntroduction : La thèse initie l’étudiant en médecine à la recherche scientifique et conditionne l’obtention du diplôme d’État. Son encadrement, assuré par les enseignants-chercheurs, est une exigence pédagogique. Dans les pays en développement, l’OMS relève un déficit en méthodologie et en ressources humaines qualifiées. Le manque d’études récentes sur la rédaction des thèses dans notre contexte justifie pleinement cette recherche. Objectif : Évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des thésards (étudiants rédigeant la thèse), médecins hospitaliers (non encadrants) et encadrants (directeurs et co-directeurs) concernant la rédaction de la thèse de doctorat en médecine au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré (CHU GT) de Bamako. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude transversale descriptive, à la fois rétrospective et prospective, du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2023. L’échantillon comprenait 149 participants : 79 thésards, 50 médecins hospitaliers et 20 encadrants, interrogés par questionnaire. La qualité des thèses des 50 médecins hospitaliers a également été évaluée. Résultats : Les scores moyens aux questions de connaissance étaient de 59,43 % pour les thésards, 52,28 % pour les médecins hospitaliers et 69,25 % pour les encadrants. Près de 80 % des participants estimaient leur formation en méthodologie insuffisante, et plus de 60 % jugeaient l'encadrement insatisfaisant. Les thésards mentionnaient l’indisponibilité des encadrants (21,48 %) comme principal obstacle, tandis que les médecins hospitaliers citaient les difficultés financières (13,59 %), causes de retards (32 %), de stress et de burn-out (22 %). Environ 70 % consacraient 75 % de leur temps aux activités hospitalières, au détriment de la rédaction. Parmi les thèses évaluées, 88 % ont obtenu la mention "très honorable". Une corrélation négative significative a été observée entre la qualité des thèses et le nombre de réponses incorrectes (p = 0,014 ; r = -0,346). Conclusion : La thèse médicale est un exercice de rigueur scientifique. Malgré une bonne maîtrise des bases méthodologiques, des contraintes liées à l’encadrement et à la charge hospitalière freinent la rédaction. Un meilleur accompagnement est nécessaire pour garantir la qualité des thèses et promouvoir l’excellence en recherchefr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries25M86;
dc.subjectOto-rhino-laryngologiefr_FR
dc.subjectChirurgie cervico-facialefr_FR
dc.subjectMéthodologie de recherchefr_FR
dc.subjectEvaluationfr_FR
dc.subjectConnaissancefr_FR
dc.subjectAttitudefr_FR
dc.subjectPratiquefr_FR
dc.subjectRédaction de thèsefr_FR
dc.titleEvaluation des connaissances, attitudes et pratiques sur la rédaction de thèse de doctorat diplôme d’Etat en médecine : cas du CHU Gabriel Touréfr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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